Alger- La décision du ministère des moudjahiddines, venue compléter l'application du décret 66-37 du 02 février 1966, document qui a mélangé les enfants intègres de ce pays qui ont payé pour son honneur et sa dignité avec les enfants des traîtres qui ont été exécutés par le Front de libération nationale et son armée à cause de leurs implications dans des actes déshonorants envers leur nation. Ce document grâce auquel Khaled le fils du traître « Mohamed Bounedjma », bénéficie de privilèges à l'instar des enfants des deux Chahid Amirouche et Si El Haouès. Après l'indépendance, la société algérienne s'en était sortie totalement brisée. Des millions de pauvres, d'orphelins et de veuves attendaient l'aide de l'état. Parmi ceux là, des milliers d'orphelins et de veuves de harki qui étaient innocents. Cette situation embarrassante était un obstacle devant l'application du décret n° 66-37 du 02 février 1966, qui défini les vrais moudjahiddines et combattants et donne la qualité de fils de Chahid à leurs enfants. Ce qui avait poussé le défunt président Boumediene à autoriser le ministère des moudjahiddines d'émettre une instruction qui donne la qualité d'ayants droits aux familles des Harki. Ces derniers ont pu, par la suite, bénéficier des mêmes avantages et privilèges que les vrais fils de Chouhada. Le ministre des moudjahiddine de l'époque avait émis cette instruction à toutes les directions de moudjahiddines et les wali afin que ces familles soient recensées et bénéficient du statut d'ayants droits. Cette instruction a permis à des milliers de familles de Harki qui étaient restées en Algérie de bénéficier des avantages dont bénéficient les enfants de Chouhada. Parmi ces familles figue la famille du Harki Bounedjma Mohamed dont le fils préside la coordination nationale des enfants de Chouhada. Cette position lui a permis d'user de cette qualité dans le but de régler des affaires personnelles, telles que la falsification de faits historiques et la déformation de l'image de certains moudjahiddines. Ce dernier n'a pas hésité aussi a falsifié l'image de son père qui était traître et qui était la cause de la mort de trois moudjahiddines au village Hamrelaïne. Raison pour laquelle il avait été condamné à mort et exécuté l'ALN. Par ailleurs, et selon des sources bien informées, le document en question est venu dans le but d'arrêter l'effusion du sang des algérien et faire cesser les rancunes et la haine, résultats de la guerre de libération. L'instruction est venue initialement dans le but d'assurer le pain quotidien des orphelins et des veuves de Harkis. Mais, bien que cet objectif soit noble et humain, puisque l'état algérien a pu régulariser ces citoyens qui étaient emprisonnés avant le début de la révolution et qui ne sont sortis qu'après l'indépendance du pays en leur donnant le statut de combattants. Mais les résidus des Harkis avaient profité de cette instruction pour organiser les Harkis des temps modernes. Ces derniers ont réussi à s'infiltrer dans le pouvoir et certains ont même pu occuper des postes de responsabilité tels que ce président de la coordination des enfants de chouhada qui utilise cette organisation afin de nuire à l'image saine et pure des vrais moudjahiddines. Ennahar/ Sami Si Youcef