Les consultations avec les partis politiques, associations et personnalités prévues au mois de juin pour la révision de la Constitution n'auront "aucune limite préalable" hormis celles relatives "aux constantes nationales et aux valeurs et principes fondateurs" de la société algérienne, rapporte l'APS. Ces principes fondateurs de notre société, indique une note de "présentation générale des propositions d'amendements pour la révision constitutionnelle", "sont immuables et ne sont pas révisables", et doivent par conséquent être à l'abri de toute atteinte éventuelle", ajoute la même source. Dans une lettre envoyée jeudi aux personnalités nationales, les chefs de partis et responsables d'organisations ainsi qu'aux compétences nationales invitées à cette concertation, M. Ahmed Ouyahia a souligné que les "suggestions" qu'il leur a adressées sont faites à "titre indicatif" sur la base du travail établi par la commission des experts juridiques. Parmi les propositions d'amendements de la Constitution, il y a en particulier la réduction à deux du nombre de mandats présidentiels, alors que la durée ne change pas et reste de cinq (5) ans.