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LA RELIGION DE ...MICROSOFT
Publié dans Ennahar le 23 - 12 - 2008

En me plongeant dans le CD Encarta, à la recherche de sujets précis sur la religion, j'ai été choqué par les définitions et l'image véhiculée par ceux qui ont conçu ce CD, sur l'Islam en particulier. Voici seulement quelques exemples de ce qui a retenu mon attention :
Sou le titre : Religion il y a : Judaïsme, Christianisme, Islam, Religions orientales, Religions traditionnelles, Textes religieux et Lieux religieux. Jusque là, vous me diriez c'est bien.
En cliquant sur Islam voici ce que j'ai trouvé : Islam, Allah, Assassins, Ayatollah, Coran, Derviche, Fakir, Taliban, Wahhabites…etc.
Voyez cet ordre de mots : Islam suivit de Allah puis d'Assassins, ensuite Ayatollah, Coran puis Derviche et Fakir et enfin Taliban et Wahhabites.
Ces mots non pas été choisi par hasard et il est de mon droit de me poser des questions, ensuite il est de mon devoir de corriger ce qui a été mentionné (tout en étant certain que ce n'est guère des coquilles qui se seraient glissées (Errata Erratum ? non !) D'ailleurs, je me suis toujours demandé pourquoi les français s'entêtent-ils à tordre les noms.
Le prophète de l'Islam s'appelle MOHAMMED (Que le Salut de Dieu Soit sur Lui) et non pas MAHOMET. Appellation qui, paraît-il est une insulte en hébreu.
Les exemples de noms tordus, pour ne pas dire occidentalisés, y en a tellement : Chez nos amis gaulois, IBN ROCHD devient AVEROES. IBN SINNA devient lui AVICENNE, et EL KHAWARIZMI qui a donné son nom aux mathématiques devient LOGARYTHMES ou Algorithmes. Ces grands savants de l'Islam et beaucoup d'autres ont tout à coup eu des noms à résonances occidentales (ne me dites pas que c'est par hasard !).
Passons maintenant aux exemples trouvés sur Encarta. Monsieur Microsoft n'est, semble-t-il, pas en odeur de sainteté avec l'Islam. Mais, n'est-il pas, éthiquement et moralement parlé, un devoir, voire une obligation scientifique de rester impartial et juste quand on informe les gens ?
Il y a des étudiants, des chercheurs, des curieux, des intellectuels qui se référent à Encarta pour y chercher des informations. Alors, si l'information est déformée, qu'arrivera-t-il ? N'essaie-t-on pas d'inculquer aux occidentaux des idées fausses et erronées sur l'Orient, l'Islam, les arabes ?
Dans une ancienne version d'un dictionnaire anglais, ARABE était synonyme de voyou. Le mot désignant le voyou est : STREETARAB. (Traduction mot à mot : Arabe de la rue) voyez vous ? Ce dictionnaire a été retiré des étalages !?
Assassin pour ceux qui l'ignorent est un mot français d'origine arabe, comme des milliers d'autres mots français et anglais pris dans la langue arabe (je renvoi les lecteurs au livre de l'écrivain allemande SIEGRID HENKE, intitulé « LE SOLEIL D'ALLAH BRILLE SUR L'OCCIDENT » Le mot est à l'origine « HASHASHINES » en référence à une secte de fous qui s'adonnaient au HASHISH, au vol et au pillage. Ces derniers n'ont rien à avoir avec la religion musulmane.
Voici la définition telle qu'elle est sur Encarta :
Assassins, secte islamique de rite chiite qui se développa en Iran du XIIe au XIIIe siècle.
L'étymologie traditionnelle de leur nom, qui renvoie à des pratiques ésotériques de consommation du haschich (ils seraient les Hashishia, d'où assassins), est aujourd'hui controversée ; eux-mêmes s'appelaient les nizarites (partisans de Nizar). Leur doctrine aurait été énoncée par Hassan ben Sabah, le « Vieux de la Montagne », mort en 1124.
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Deuxième mot qui m'a presque rendu fou de rage « Fakir » ou « faqir » mot arabe qui veut dire « pauvre ». Les pauvres existent partout dans le monde et ne sont jamais un problème pour le pseudo humain qui se goinfre de caviar.
Le pourquoi de la question est : « qu'est-ce que fakir a à avoir avec l'Islam ? Puisque nous sommes sur Encarta entrain de chercher à comprendre ce que l'Islam est ?! Mystère et boule de chewing-gum !
En Inde, les fakir son des magiciens qui pratiquent une sorte de yoga. Ils s'étendent sur des lits de clous. (Il faut noter aussi que la langue Hindou est pleine de mots arabes, entre autres Fakir… etc.
Et voilà la définition de Madame ou de Monsieur Encarta (Le sexe n'a pas été indiqué sur le CD)
Fakir, mendiant musulman pratiquant l'ascétisme et, par extension, ascète hindou vivant de l'aumônes. Appliqué spécifiquement aux fidèles musulmans, le terme est synonyme de derviche.
De nombreux fakirs (en arabe faqir, « pauvre ») passent leur vie à mendier et à prêcher, bien que la plupart des fakirs hindous pratiquent le régime monastique le plus strict, se consacrant à la méditation et à la prière et aux plus sévères formes d'ascétisme.
Une certaine catégorie de fakirs, dont le seul lien avec des ordres religieux est une revendication de sainteté, pratique des mortifications de la chair telles que s'étendre sur des lits de clous, réalisent des tours de passe-passe, pratiquent l'hypnotisme et la ventriloquie afin d'obtenir des aumônes. Dans de nombreuses régions, ils sont considérés inégalables dans les arts de la magie, de la sorcellerie et de la prestidigitation.
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Durant l'époque colonisation française de l'Algérie, les français se sont rendu compte qu'ils pouvaient, en plus de la politique de diviser pour régner, utiliser la religion comme une arme contre la religion. Utiliser l'islam pour combattre l'Islam. Comment me diriez vous ? Et je vous répondrais : par le biais des Zaouïas. Oui, les Zaouïas où des marabouts, des derviches et des malades mentaux sont formés dans le mauvais chemin, puis envoyés prêcher la bonne parole. Avec l'ignorance des gens, beaucoup sont même devenus des Saints.
Les Talibans, tout le monde le sait, sont des fous extrémistes, assassins. On les aimait lorsqu'ils combattaient les Soviétiques mais on les déteste maintenant qu'ils combattent l'oncle Sam. Pour les vrais musulmans, ce ne sont que des fanatiques qui ont causé plus de tort que de bien à l'Islam.
Taliban, membre du mouvement islamique fondamentaliste d'Afghanistan qui a contrôlé la majorité du pays de 1996 à 2001.
UN MOUVEMENT NÉ SUR LES DÉCOMBRES DE LA GUERRE SOVIÉTO-AFGHANE.
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Le Wahhabisme est un mouvement fondamentaliste fondé par Mohamed ben Abdelwahab.
Un mouvement fondé avec la bénédiction des anglais qui voulaient avoir la main sur l'Arabie, le pétrole et ce qui s'en suit. Ce mouvement et encore moins son fondateur, n'ont rien à avoir avec l'Islam. Au contraire, c'est tout à fait le contraire de l'Islam.
Wahhabites, mouvement fondamentaliste islamique fondé au XVIIIe siècle par le réformateur Muhammad ibn Abd al-Wahhab. Le wahhabisme est aujourd'hui le système sociopolitique officiel en vigueur en Arabie saoudite.
Ibn Abd al-Wahhab descendait d'une lignée d'érudits religieux sunnites et reçut une éducation traditionnelle hanbalite, l'école théologique et juridique de sa famille. Au cours des voyages pour son pèlerinage à La Mecque (hadj), et pour ses études à Médine, il fut profondément influencé par les œuvres de l'érudit hanbalite du XIVe siècle, Ibn Taymiya, qui condamnait différentes croyances, interprétations et pratiques musulmanes traditionnelles, considérées comme hétérodoxes ou novatrices. En traversant l'Irak, l'Iran et la Syrie, ibn Abd al-Wahhab réforma ses opinions religieuses et invita les musulmans à se joindre à ce qu'il croie être la forme parfaite de l'islam. Le préjugé originel contre des groupes tels que les chiites et les kharijites, que lui avait inculqué le hanbalisme, fut bientôt étendu afin d'inclure les pratiques et les mouvements qui avaient été tolérés ou même totalement intégrés au sein du monde sunnite, tels que la théologie spéculative (kalam) et le soufisme. Il condamna, en particulier, la gnose et les représentations musicales (sama) soufis, ainsi que la visite et les prières sur les tombes de saints soufis (ziyara). L'idée que se rendre sur les tombes des saints pourrait apporter la baraka (bénédiction) ou la shafaa (intercession des saints) fut dénoncée comme idolâtrie. Ces visions extrêmement rigoristes étaient issues de la croyance selon laquelle tout ce qui apparaît dans l'islam après la génération du Prophète et de ses disciples est novateur et corrompt la foi : il rejeta même le principe sunnite fondamental du consensus (ijma) comme source juridique majeure. La jurisprudence (fiqh) wahhabite diffère par conséquent de manière importante de celle des sunnites et des chiites.
Le principal objectif d'ibn Abd al-Wahhab était la mise en place d'un État théocratique, ce qui fut réalisé en 1744 à Dariyya (à présent dans l'actuelle Arabie saoudite) lorsqu'il prêta un serment d'allégeance mutuelle avec le puissant émir de la région, Muhammad ibn Saud, et fit du wahhabisme le système régisseur officiel de l'émirat. Les conquêtes, par l'émir et ses descendants, des territoires environnant — y compris les deux cités saintes de l'islam, La Mecque et Médine — agrandit le pays et augmenta le nombre des sujets auxquels le wahhabisme était imposé. Cet émirat devint par la suite un royaume qui est l'actuelle Arabie saoudite.
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Conclusion : L'Islam est une religion de paix, d'amour et de joie. L'Islam est une religion qui reconnaît les deux autres grandes religions monothéistes « le Judaïsme et le Christianisme ».
Un musulman qui n'aime pas Jésus, David, Moïse, Noé, Abraham, Jacob, Joseph, et tous les autres prophètes de Dieu, n'est pas un bon musulman.
L'Islam n'a rien à avoir avec les Fakir (dans le sens donné par Encarta) ni avec les derviches qui sont une secte turque, ni avec le maraboutisme. L'Islam a toujours combattu ces âneries.
L'Islam se résume en deux choses essentielles : LE CORAN et la Sunna (la tradition du prophètes telle qu'elle a été rapportée par ses compagnons. Le prophète MOHAMMED (Que le Salut Soit Sur Lui) a dit un jour à ses compagnons, parlant de notre ère : « Il y aura Soixante Treize sectes ; toutes iront en enfer excepté une » laquelle ? Demandèrent ses compagnons. « Celle qui suivra mon chemin (le Saint Coran et le Hadith) » répondit-il.


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