La réaction de l'Algérie aux accusations des juges français, à propos de l'enquête sur la mort des moines de Tibhirine, ne s'est pas fait attendre. Le ministre de la Justice Tayeb Louh a déclaré à la presse que « La justice algérienne fait son travail. » ajoutant qu' « un juge algérien est actuellement à Paris dans le cadre de cette enquête». M. Louh a nié toute entrave à l'enquête. Les procédures judiciaires entamées dans le cadre de cette enquête se font normalement, a-t-il dit. Les deux juges français et les experts qui les accompagnaient la semaine dernière pour l'exhumation des têtes des sept moines assassinés à Tibhirine sont repartis en France très déçus. Selon eux, Alger a refusé de les laisser repartir avec les prélèvements effectués sur les crânes de moines.