La bande est dirigée par «Léo», un dealer malien de drogues fortes Alger- Une dispute entre deux jeunes qui s'adonnaient à des drogues « hard », du genre « Héroïne » et « Crack » à l'est d'Alger a dévoilé les activités d'un réseau algéro-africain spécialisé dans les drogues fortes et dangereuses dans les milieux de jeunes nantis des quartiers d'Alger. La bande est dirigée par un certain « Léo », de nationalité malienne et sa compagne de nationalité nigériane. La gendarmerie a procédé à la saisie de seringues prêtes pour l'utilisation et d'autres déjà utilisées contenant de l'héroïne dont le gramme est écoulé à pas moins de 10.000 DA. Selon des sources proches de l'enquête relative à quatre jeunes se trouvant dans un véhicule 4x4 qui avaient investis un logement loué à des africains prétendant être des agents de sécurité et avaient pris les passeports dont celui de « Léo » et 40 Millions de centimes qui seraient vraisemblablement l'argent de la drogue vendue. La gendarmerie a réussi à identifier certains de ces jeunes dont le fils d'un chef de brigade de la gendarmerie nationale dans le secteur de la sûreté de l'ouest d'Alger, ce qui les a poussés à contacter l'unité de recherche du groupement de la gendarmerie nationale de la wilaya d'Alger pour l'informer qu'ils étaient victimes d'une tromperie de la part de trafiquants de drogues « Héroïne » et « Crack » après avoir payé la somme de 7 Millions de centimes sans avoir la marchandise. Les recherches ont été déclenchées et ont abouti l'identification d'un réseau algéro-africain composé de neuf éléments dont six, tous algériens, ont été arrêtés. Le chef du réseau, le malien et sa compagne nigériane sont toujours en fuite. Ce réseau de trafiquants de drogue faisait aussi croire à ses victimes qu'elle pouvait leur obtenir des visas pour l'Angleterre. Des jeunes ont été recrutés pour faire écouler des drogues hard dans les quartiers de Rouiba, Guaridi à Kouba, Cheraga, Aïn Benian et Bouchaoui. La gendarmerie a saisie une quantité de seringues d'héroïne et trois grammes d'héroïne prêtes pour l'utilisation dans le domicile du chef de bande. Ce réseau criminel s'est tourné ces derniers mois vers les drogues hard pour la cherté du prix (10.000 DA le gramme) de petites quantités qu'ils pouvaient faire entrer facilement en Algérie. Les services de sécurité ont déjà saisi une quantité de Crack mélangé à des comprimés de paracétamol. Les médecins ont mis en garde contre danger que pourrait représenter ce mélange de poison sur la santé. Les personnes arrêtées ont été présentés devant le procureur de la république près le tribunal d'el Harrach mercredi passé qui a ordonné leur mise en détention.