Toutes les lois de la terre considèrent le témoin comme un élément majeur dans les affaires de justice. Il est un élément important sur lequel la justice se base pour trancher dans une affaire, et c'est pour cette raison que la loi lui fourni la protection nécessaire ainsi qu'aux membres de sa famille contre toute pression et afin que la justice règne. Mais malgré les progrès effectués par l'Algérie dans le domaine des réformes dans le secteur de la justice, celle-ci laisse le témoin sans protection aucune, la cas du moudjahid Tasaadouda Abdelkader en est la preuve. Bien que le Moudjahid Tasaadouda Abdelkader ait été le seul témoin du président de la coordination nationale des enfants de Chouhada, Khaled Bounedjma contre Ennahar, celui-ci est resté sans protection dans l'affaire du fils de « Errahdj », Khaled Bounedjma, qui, à maintes reprises, violé le domicile du témoin et l'a soumis à une surveillance, l'obligeant à rester chez lui depuis le 26 mai dernier. Le défunt Tasaadouda ne pouvait même pas aller à l'hôpital ou chez le docteur, car des patrouilles de Bounedjma surveillaient son domicile dans le village d'Elyafoufi Kouider à Hamrelaïne dans la wilaya de Tipaza. Bounedjma recevait des quotidiennement rapports sur les mouvements de tous les membres de la famille du défunt, ce qui est considéré comme une atteinte à la liberté des personnes normalement punie par la loi algérienne. La famille du défunt était terrorisée et ne pouvait rendre visite à la famille de peur des représailles de Bounedjma et ses sbires, et s'est retrouvée dans une isolation qui a durée huit mois. Par ailleurs, Bounedjma a, à plusieurs reprises, violé le domicile du défunt, la dernière en date était vendredi passé lorsqu'il est rentré dans le domicile du moudjahid, accompagné de personnes inconnues et l'a menacé dans le cas ou il changerait d'avis devant la justice à propos du passé noir de sa famille et de son père pendant la révolution. Ce qui est considéré comme un délit puni par la loi algérienne. Le dernier forfait du fils du « Errahdj » c'est lorsqu'il avait tenté d'empêcher l'ambulance de la protection civile de transporter le moudjahid Tasaadouda à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja. Selon les témoignages de toute la famille du défunt moudjahid et même ceux des agents de la protection civile, qui ont remarqué la chasse policière menée par Bounedjma, qui a failli provoquer un accident et mettre la vie de gens innocent en danger.