Les grandes lignes de l'expérience algérienne dans le domaine de la lutte contre l'extrémisme violent et la déradicalisation, ont été exposé mardi à Madrid par le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. Messahel a souligné que l'expérience algérienne était basée sur le maintien d'un haut niveau de mobilisation et de vigilance des forces armées et des services de sécurité dans leur mission institutionnelle de protection de l'ordre public et de la sécurité des personnes et des biens. Messahel a présidé, à cette occasion, une importante délégation comprenant, le directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, ainsi que des représentants de plusieurs départements ministériels. Il a exposé également les grandes lignes de la mise en œuvre d'une politique globale de déradicalisation combinant des mesures à la fois politiques, économiques, sociales, culturelles et religieuses, impliquant toutes les institutions et les citoyens et mettant à contribution d'importantes ressources de la nation. Cette rencontre a été ainsi l'occasion pour, il de présenter les résultats de la dernière conférence d'Alger sur la lutte contre l'extrémisme violent et sur la déradicalisation, soulignant le consensus qui s'en est dégagé sur le besoin de privilégier des approches intégrées et la nécessité d'aller vers de politiques préventives à long terme. Au cours de son intervention, Messahel a mis l'accent sur l'ampleur du phénomène des combattants étrangers et la nécessité pour la communauté internationale de prendre des mesures préventives au niveau national, bilatéral et multilatéral et sur les mécanismes opérationnels à mettre en place pour lutter contre ce fléau. Messahel a réitéré la disponibilité de l'Algérie à poursuivre sa coopération et à partager son expérience avec ses partenaires étrangers.