Alger- Quinze personnes accusées de blanchiment d'argent, d'abus de pouvoir, de corruption et de dilapidation de deniers publics Les premières investigations sur les marchés douteux qu'auraient effectués des cadres du groupe Sonatrach ont abouties à l'implication de ces derniers qui s'adonnaient au blanchiment d'argent des marchés conclus à l'étranger. Dans ce contexte, des sources crédibles ont fait savoir que les mis en cause dans cette affaire sont accusés de blanchiment d'argent de ces activités illégales, en plus de la corruption, des pots de vin liés à la conclusion des marchés publics et la dilapidation des deniers publics en plus de l'abus de pouvoir exercé par ces cadres du groupe Sonatrach. Selon des informations détenues par Ennahar, des compagnies françaises et algériennes sont impliquées dans cette grave affaire. Ces dernières qui ont décrochées des marchés, à l'amiable, en versant des pots de vins, impliquant des cadres de Sonatrach pour des projets de transport pétroliers via des pipe-lines. Dans le même contexte, des sources impliquent la compagnie italienne exerçant dans le domaine du pétrole, la société dirigée par le fils du DG du groupe Sonatrach, « Meziane M. R. », et la société maghrébine de transport des hydrocarbures, gérée par son frère « Meziane R. », en plus de la société gérée par le nommé « Al Ismaïl M.R.D », et une autre société spécialisée dans le transport, gérée par le nommé « Meaoui Y. », en plus de 6 cadres de Sonatrach parmi eux trois adjoints du PDG, « S. B. », « Bel. B. » et « R.M.C. » ainsi que le directeur de la direction de prospection « C.M. », « Abdelouahab A. », directeur exécutif, et « A. M. », chef de services à la direction commerciale de Sonatrach. Une femme cadre dirigeante d'un bureau d'étude parmi les personnes impliquées. Selon des sources proches des enquêteurs, l'une des personnes impliquées dans l'affaire des marchés douteux, en cours de traitement par le tribunal de Bir Mourad Raïs, une femme cadre, qui occupe le poste de gérante d'un bureau d'études. D'après l'enquête préliminaire, cette dernière aurait décrochée des contrats de projets de transport de pétrole par l'intermédiaire du fils du PDG de Sonatrach. Les mêmes sources ajoutent que le juge d'instruction près le tribunal de Bir Mourad Raïs soupçonnerait l'ancien directeur de la CPN, qui s'est installé en France il y a quelques mois. L'enquête préliminaire a aboutie à la mise en détention préventive des cadres de la Sonatrach, et d'autres sous contrôle judiciaire jusqu'à la fin des investigations. Le directeur de transport « Z. B. », l'adjoint du DG, « B. B. » le PDG du Crédit Populaire Nationale (CPN) et son fils, gérant d'un bureau d'études, ainsi que les deux fils de Mohamed Meziane et un entrepreneur sont détenu à la prison Serkadji. "Le Pdg de Sonatrach, le vice-président chargé de la commercialisation et de hauts cadre de la compagnie ont été placés sous contrôle judiciaire" et "les vice-présidents chargés des activités amont et des transports par canalisations ont été placés sous mandat de dépôt Le vice-président pour les activités "aval" de Sonatrach, Abdelhafid Feghouli, assurait l'intérim à la tête du groupe pétrolier.