Trois filles âgées de 8 et 14 ans, à Hassi Messaoud, dans la wilaya de Ouargla, ont subit depuis des années, d'atroces tortures par l'épouse de leur père qui vient d'être présentée devant la justice, après une plainte déposée par la commission médicale scolaire auprès services de sécurité. L'affaire, qui a secouée toute la région, a été dévoilée par la commission scolaire il y a vingt jours après une consultation médicale routinière, lorsque le médecin remarque des traces de torture sur le corps d'une élève de deuxième année moyenne au CEM « Mohammed Zidouri. » Cette dernière présentait des traces de graves brûlures sur les mais et sur le ventre et a ensuite raconté aux membres de la commission médicale que l'épouse de son père la torturait depuis des années à l'aide de pinces chauffées. Vu la gravité des blessures, notamment celles sur le ventre, la malheureuse élève a été transférée vers l'hôpital de Hassi Messaoud où elle est restée deux jours pour les soins. La commission a ensuite déposée une plainte auprès des services de sécurité qui ont à leur tour mené une enquête. La fille torturée, âgée de 14 ans leur a raconté que l'épouse de leur père la torturait elle, ses sœurs Lamis et Lamia et leur frère Omar depuis des années. Un jour, raconte-t-elle, la femme de son père l'avait poussée du haut de l'escalier. Elle les privait de nourriture et seraient mortes de faim si ce n'était leurs amies de classe qui leur apportaient nourriture. Lamis et Lamia, âgées de 8 ans, élèves à l'école primaire « Imam Ali nouvelle », racontent qu'elles subissaient différentes sortes de tortures sans raison. La femme de leur père les menaçait des pires tortures si elles racontaient à quiconque. Omar, âgé de 12 années, élève en première année moyenne, a refusé de parler au juge d'instruction. La mère des enfants ignorait ce que ses enfants enduraient La maman de ces malheureux innocents est la dernière à apprendre ce que ses enfants subissaient depuis longtemps. Elle n'a appris cela que par l'intermédiaire d'une personne de Hassi Messaoud qui l'informa que sa fille aînée se trouvait à l'hôpital dans un état très grave. La mère qui habite à Biskra, se déplaça alors à Hassi Messaoud et fait sortir sa fille qu'elle emmena avec elle de peur de subir les représailles du père ou de sa femme. Lamis, Lamia et Omar sont restés au domicile de leur père en attendant la décision de la justice. A noter que la mère des enfants avait réclamée, après le divorce, la garde des enfants et la pension alimentaire, ce que le père avait refusé, celle-ci était alors obligée de laisser ses enfants avec leur père et partir.