La visite officielle de Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis a peut-être été un succès pour les relations diplomatiques bilatérales entre les deux pays mais elle a aussi été l'occasion pour quelques médias anglo-saxons de se moquer du président français. La visite officielle de Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis a peut-être été un succès pour les relations diplomatiques bilatérales entre les deux pays, mais elle a aussi été l'occasion pour quelques médias anglo-saxons de se moquer du président français. Le Daily Mail consacre ainsi un article entier, et pas vraiment tendre, au prétendu complexe de Nicolas Sarkozy vis-à-vis de sa taille, raillant le fait qu'il ait fait venir son propre pupitre de l'autre côté de l'Atlantique. «On pourrait penser qu'après avoir fait la cour et gagné le cœur d'une des femmes les plus belles du monde, Nicolas Sarkozy n'a plus de problèmes avec sa propre image, écrit le quotidien populaire britannique. Mais cela serait sous-estimer sa vanité.» «Le président d'1m68 a fait venir un pupitre fait-maison aux Etats-Unis pour ne pas avoir l'air trop petit lors de son discours» à la prestigieuse université de Columbia, écrit le Daily Mail. Une source diplomatique aurait même confirmé que «le président voulait être sûr d'être complètement à l'aise pour ce discours important, c'est la raison pour laquelle il a emporté ce pupitre» avec lui. Et les amabilités envers le président français ne s'arrêtent pas là: «Mr Sarkozy, qui est connu pour sa susceptibilité au sujet de sa taille, a subi de nombreuses humiliations aux côtés du président américain Barack Obama, qui mesure 1m89, par le passé.» Et le Daily Mail de rappeler le repose-pied de 18 centimètres utilisé par Sarkozy lors des commémorations du débarquement à l'été 2009, le faisant même paraître plus grand que son homologue britannique Gordon Brown. Autre média à se «payer la tête» de Sarkozy, le conservateur et populiste New York Post, qui n'hésite pas à verser dans l'humour bien gras pour se moquer d'un autre accessoire que Nicolas Sarkozy (qualifié de «difficile») a exigé lors de sa visite aux Etats-Unis: la machine à espresso de son choix. «Carla Bruni n'est pas la seule chose que Nicolas Sarkozy aime chaud et italien - le président français a demandé une machine à café spéciale pour sa visite à l'université de Columbia.»