Le Groupe médiatique Echorouk se noie sous d'incommensurables dettes, cumulées notamment auprès des imprimeries publiques. En effet, malgré la reprise de diffusion de ses chaînes TV, Echorouk reste très loin d'un dénouement financier. Selon des documents rendus publics par le site Algérie1, en réponse au démenti d'Ali Fodil, les dettes d'Echorouk auprès des imprimeries publiques sont à hauteur de 70 milliards de centimes, soit presque trois fois plus que le chiffre avancé par son Pdg. Preuve à l'appui, Algérie1 explique que "la première décision concerne une créance détenue auprès de la Simpral (ex-El Moudjahid)" d'un montant de plus de 13 milliards, conjuguée à une deuxième décision concernant l'imprimerie d'Alger (SIA), qui réclame près de 15 milliards; "ce qui fait un total de 28 milliards de centime". Cependant et toujours selon le même site, en plus de 28 milliards, Echorouk doit s'acquitter d'une dette de 42 milliards de centimes, correspondant à de récentes factures (plus de 22 milliards de centimes pour Simpral et 20 milliards pour la SIA).