Les opérateurs économiques algériens et maliens qui se sont réunis au sein d'un 1er forum placé sous le thème "développement de la coopération économique", se sont mis d'accord, vendredi à Bamako, pour la mise en place d'un conseil d'affaires conjoint entre les deux pays. A la fin des travaux de ce forum, tenu en marge de la 12ème session de la grande commission mixte de coopération algéro-malienne, les opérateurs économiques des deux pays se sont mis d'accord pour la mise en place d'un conseil d'affaires leur permettant de maintenir le contact et d'entrevoir des projets de partenariat en commun. Les opérateurs algériens ont également lancé un appel à leurs homologues maliens pour une "présence massive" lors du forum africain des hommes d'affaires, prévu début décembre prochain à Alger et qui constitue une opportunité pour explorer de nouvelles perspectives en termes d'investissements et d'échanges économiques. Les opérateurs des deux pays ont mis également l'accent sur la nécessité d'"oeuvrer ensemble pour passer d'une coopération purement commerciale à une coopération économique de production et d'industrie". De son côté, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, qui a assisté à la clôture des travaux de ce forum, a considéré que cette rencontre devrait ouvrir de "nouveaux horizons" à un partenariat devant rentabiliser le "potentiel considérable" dont recèlent les deux pays. Estimant qu'il était "nécessaire de saisir toutes les occasions pour consolider la paix à travers le développement économique", M. Lamamra a réaffirmé la "mobilisation" de l'Algérie aux cotés du Mali, car, a-t-il dit, il s'agit d'une "paix commune". M. Lamamra a appelé, en outre, à bâtir un partenariat "gagnant-gagnant" qui "donnera tout son sens à la consistance des relations de bon voisinage, de fraternité et d'amitié entre les deux pays". Il a exhorté aussi les opérateurs publics et privés algériens et maliens à aller de l'avant vers un partenariat d'intégration pour "pouvoir produire ensemble et, pourquoi pas, exporter ensemble", précisant que l'investissement "doit devenir une priorité dans l'édification du partenariat économique".