Le député socialiste français, Jean Glavany, a formellement démenti le fait de détenir des informations sur l'état de santé du Roi Mohammed VI du Maroc, lors de sa parole devant la Commission parlementaire des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française. Suite à un appel téléphonique de Rabat émis par l'avocat du Roi, Glavany avait déclaré que « Son appel était sans agressivité aucune, parce qu'il sait que dans mon rapport, je ne tiens que des propos élogieux sur cette gouvernance et sur ce roi », il en est même arrivé à s'autocritiquer, en justifiant ses déclarations de ‘'faute''. Celle de ne pas s'en être tenu aux propos préparés avec l'administratrice de la commission et de s'être livré à un exercice oral « un peu libre comme il aime le faire » alors qu'il ‘'n'en était pas capable'', a-t-il souligné. Le député socialiste avait mis en exergue l'instabilité politique des pays du Maghreb notamment l'Algérie, le Maroc et la Tunisie, dirigés par des hommes à la santé très ‘'fragile'', en précisant que le roi Mohammed Vi est ‘'atteint d'une maladie à évolution lente soignée à coup de cortisone…'', dans un rapport rédigé conjointement avec Guy Teissier, élu de Droite à l'ANF qui avait, quant à lui, déclaré que «De nombreux mouvements internes ont lieu dans les milieux militaires et administratifs pour préparer la succession de Bouteflika, l'armée occupe un poste très, très important en Algérie, notamment le chef d'état-major qui se verrait bien comme successeur de Bouteflika'' et que ‘' le président tunisien Essebsi (est) extrêmement fragile à 89 ans». Le rapport était présenté à la Commission parlementaire, à l'issue d'une mission de six mois en Algérie, Maroc et Tunisie, traitant les relations européennes avec les pays du Maghreb.