Le responsable du comité d'organisation du Mondial-2010 en Afrique du Sud, Danny Jordaan, fait partie des candidats en lice pour l'élection de deux membres africains au comité exécutif de la Fédération internationale de football (Fifa), mercredi au Soudan. Le Nigérian Ibrahim Galadima, l'Ivoirien Jacques Anouma, l'Algérien Mohamed Raouraoua et le Seychellois Suketu Patel sont les autres postulants pour rejoindre le comité, après le retrait du Zambien Kalusha Bwalya, célèbre pour son triplé contre l'Italie aux jeux Olympiques de 1988. M. Anouma est candidat à sa propre succession pour un mandat de quatre ans, tandis que le 2e sortant, le Nigérian Amos Adamu, accusé de violation du code d'éthique de l'organisation lors du vote pour l'attribution des Mondiaux-2018 et 2022, a été suspendu de toute activité liée au football pendant trois ans. Pressenti comme favori, après l'organisation réussie de la Coupe du monde en Afrique du Sud, Danny Jordaan a estimé que rien n'était joué. "Les élections sont une chose étrange, a-t-il dit lors d'une interview à la télévision. Il n'est pas question de Danny Jordaan mais de l'Afrique du Sud. Le pays est devenu un acteur majeur au niveau international depuis le Mondial". En outre, six postes au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) sont en jeu mercredi. Le Tunisien Tarek Bouchamaoui, le Guinéen Almamy Camara et le Congolais Omari Constant sont d'ores et déjà certains d'être élus, en l'absence de rival dans leur région, trois postes restant à pourvoir.