Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie a annoncé, avant-hier, son intention d'ester le quotidien « Ennahar » devant les tribunaux, suite au contenu d'un article publié dimanche dernier, selon lequel il aurait déchiré son passeport algérien lors de sa visite en France. Saâdi accuse Ennahar, dans un communiqué de son parti posté sur son site Internet, de mener une campagne contre le RCD, et d'ajouter que le journal est hostile à l'opposition en Algérie, l'accusant d'être soutenir le pouvoir. Selon l'opposant Saâdi, Ennahar aurait tissé des liens d'amitié avec des membres de la famille du président Bouteflika. Saâdi, qui refuse d'être contredit ou corrigé, donne des leçons de journalisme à Ennahar lorsqu'il a dit que « Ennahar a ternie l'image de la presse » pour la simple raison que ce journal suit un chemin contraire à ses opinions. Un journal toujours en quête de la vérité, rien que la vérité, en couvrant honnêtement les derniers évènements. Saâdi semblait même vouloir accuser Ennahar de haute trahison afin de faire croire aux algériens que les journalistes d'Ennahar seraient de ceux qui font la sieste aux ambassades étrangères et complotent contre les intérêts du peuple et du pays.