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Ben Laden: "risque de fuite en avant" et d'"auto-radicalisation" d'Aqmi
Publié dans Ennahar le 03 - 05 - 2011

PARIS - Le chef de la diplomatie malienne Soumeylou Boubeye Maïga estime que la mort d'Oussama Ben Laden entraîne un "risque d'une fuite en avant" et d'"auto-radicalisation" d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans un entretien paru mardi dans Le Monde. "D'un côté, Aqmi se voit privée de sa principale source d'inspiration idéologique et opérationnelle; de l'autre, l'événement accroît à court terme le risque d'une fuite en avant", a déclaré M. Maïga au quotidien français, qui l'interrogeait sur les conséquences au Sahel de l'élimination du chef d'Al-Qaïda.
"A présent, poursuit-il, la confrontation devient plus directe. La mort d'Oussama Ben Laden soustrait le Sahel du champ d'affrontement global +Al-Qaïda contre Occident+", a-t-il poursuivi en ajoutant que "cette concentration sur un espace dont l'immensité est un défi pour les Etats laisse craindre une auto-radicalisation".
Branche maghrébine d'Al-Qaïda, Aqmi opère dans plusieurs pays du Sahel, Niger et Mauritanie en particulier.
Aqmi a revendiqué l'enlèvement dans le nord du Niger, en septembre, de cinq Français, ainsi qu'un Malgache et un Togolais. Trois de ces otages ont été libérés en février, et Aqmi détient toujours quatre Français dans la région du Sahel, réclamant en échange de leur libération que la France retire ses troupes d'Afghanistan comme l'avait demandé Ben Laden.
"La disparition de Ben Laden élimine un intermédiaire: les ravisseurs ne pourront plus renvoyer sur lui les gouvernements occidentaux", note à ce propos le ministre malien, ajoutant que les ravisseurs pourraient alors "durcir leur discours et menacer les Occidentaux".
Le chef de la diplomatie malienne juge toutefois encore possible la libération des Français détenus par Aqmi, considérant que la libération des trois otages en février était "une première étape".
"Mais les prétentions financières des ravisseurs font réfléchir. Le versement des 100 millions d'euros qu'ils réclament, dit-on, risque de faciliter leur armement et leur recrutement", poursuit le ministre.
L'intervention occidentale contre le régime du colonel Kadhafi en Libye semble aussi les inquiéter "car les Occidentaux se sont rapprochés d'eux, et montrent leur détermination".
Depuis la crise libyenne, les autorités maliennes ont par ailleurs enregistré "un afflux d'armes lourdes volées dans les arsenaux libyens" sur leur territoire. "C'est une menace de plus, non seulement pour les étrangers, mais pour l'Etat malien lui-même", souligne M. Maïga.
L'Algérie et la Mauritanie qui, de l'aveu même du chef de la diplomatie malienne, "estimaient insuffisant l'engagement malien contre le terrorisme" sont "désormais dans de meilleures dispositions à notre égard", estime en outre M. Maïga.
La collaboration militaire entre ces Etats existe déjà, rappelle-t-il, mais "il reste à unifier le commandement politique", ajoute le ministre, annonçant une réunion avec ses homologues "vers le 20 mai, à Bamako", avant une visite du président malien Amadou Toumani Touré à Alger.


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