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Le Maghreb ne peut faire l'impasse sur l'investissement étranger
Publié dans Ennahar le 30 - 05 - 2011

Le secrétaire d'Etat français au Commerce Pierre Lellouche a déclaré lundi à Alger que "le Maghreb ne pouvait pas faire l'impasse sur l'investissement étranger" en inaugurant un forum de partenariat franco-algérien rassemblant près de 700 entreprises. M. Lellouche, venu avec l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin pour ce forum "inédit" de par son ampleur entre les deux pays, a évoqué dans son intervention les révolutions arabes et le rôle de l'Algérie, de l'Europe et de la France sur cette scène jugeant qu'on "ne pouvait plus parler de commerce et de développement sans parler aussi de géopolitique".
"Dans un monde arabe en recomposition, l'Algérie est au coeur de l'échiquier du fait de son poids démographique, de son statut de 3e pays producteur de pétrole en Afrique et de 6e producteur mondial de gaz", a-t-il souligné.
"L'Algérie a un destin et une responsabilité de puissance régionale", a-t-il insisté soulignant que la France avait "tout à gagner d'une Algérie forte et pleinement intégrée dans la communauté euro-méditerranéenne".
Après avoir tardé à réagir à la révolution tunisienne, Paris s'est depuis bien placée dans son soutien aux révolutions arabes. M. Lellouche s'était rendu lui-même en Egypte post-Moubarak en avril pour l'assurer de l'aide de la France. Celle-ci a été le premier pays à reconnaître le Conseil national de transition (CNT) libyen qu'elle soutient militairement aux côtés de l'Otan et elle est très critique envers la répression des manifestations menées par le régime de Bachar el Assad en Syrie.
A Alger, M. Lellouche a appelé à en finir avec les douleurs du passé. "Ceux qui regardent dans le rétroviseur se trompent", a-t-il dit rappelant que 65% des Algériens avaient moins de 30 ans et cherchaient plutôt à regarder l'avenir que de vivre dans la douleur du colonialisme passé et de la guerre de libération, il y a 50 ans.
Dans ce partenariat avec l'Algérie "amie", "respectée", que la France est prête à "accompagner sur le chemin du développement dans un rapport équilibré et mutuellement bénéfique", il a évoqué brièvement les principes de la "bonne gouvernance".
Le forum de deux jours résulte de six mois de négociations sur la coopération économique dirigées par l'ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin et le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement algérien Mohamed Benmeradi.
Ce dernier a mis l'accent sur toutes les récentes mesures prises par les autorités pour relancer l'économie, dont la réunion tripartite samedi entre gouvernement, patronat et syndicat officiel qui ont convenu de mesures pour dégripper la machine, soulignant la volonté des autorités de "faire bouger les lignes".
"Il y a un nouveau climat entrepreneurial en Algérie", a-t-il insisté.
La part de marché de la France en Algérie tourne autour de 15%, contre 25% il y a 20 ans. Elle reste le premier investisseur étranger hors hydrocarbures et les échanges s'élevaient en 2009 à 9 mds d'euros.
L'Algérie est déterminée à sortir de sa dépendance des hydrocarbures qui lui assurent 98% de ses recettes en devises.


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