Alger- le président de l'USM Annaba, Aïssa Menadi a fait des déclarations très graves concernant ce qui se trame aux dernières journées de la Ligue 1 de football, confirmant le travail de coulisse qui a mené son club à la relégation, selon ses dires Pour le président de l'USM Annaba, la vente et l'achat des rencontres se font en plein jour et la majorité des marchés se font dans des réunions organisées dans la société du président de la commission d'arbitrage, Belaïd Lacarne, dans la wilaya de Sidi Belabbés, selon les dires de ce dernier. Menadi, qui était hier ulcéré de l'état de « pourrissement » de notre football, comme il l'a qualifié, a tenu à préciser que ceux qui se cachent derrière « le manque de preuves, ne veulent pas voir les choses telles qu'elles sont, bien que celles-ci soient claires puisque les algériens ne parlent que de la corruption qui ronge notre football. Notre interlocuteur ne s'est pas arrêté là, puisqu'il révèle des choses très graves, qu'on pouvait confirmer, nous dit-il, auprès du nouveau président de la ligue, Mahfoud Kerbadj et du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, puisqu'un de ceux qui activent dans le domaine de vente et d'achat de rencontres, nommé « El Kourdi », de Hadjout l'avait contacté, par le biais de l'entraineur Mustapha Beskri, dans le but de l'aider à corrompre les arbitres du match contre l'USMA d'Alger. Ce dernier dit avoir refusé et avoir informé Kerbadj et Raouraoua pour qu'ils les arrêtent en flagrant délit, a-t-il dit. Malheureusement rien n'a été fait puisque ces derniers ont refusé l'idée. Suite aux graves déclarations, dont il a dit être prêt à assumer la responsabilité, nous avons contacté Lacarne et son fils nous répondit que son père n'était pas à la maison. Ce dernier nous dit que son père n'était pas à la maison. Nous lui avons demandé de le contacté lais il a répondu que son père se trouvait à la mosquée. En Turquie, le scandale a éclaté ces derniers jours, se soldant pas l'incarcération de plusieurs personnes entre joueurs et dirigeants Des soupçons de tricherie pesant sur 19 matchs de la première division turque de football lors de la saison 2010-2011, et diverses malversations allant de l'exercice illégal de la fonction de manager aux menaces à l'encontre de joueurs, en passant par des irrégularités comptables, ont été mis à jour par les autorités locales. Depuis une semaine, la justice turque a procédé à une soixantaine d'incarcérations dans le milieu du football. Des joueurs d'abord, mais aussi, et pour la première fois, des dirigeants de clubs figurent sur la liste. Parmi eux, Aziz Yildirim, président du Fenerbahçe, est accusé d'avoir acheté des matchs pour permettre à son club de remporter le 18e titre de son histoire. Club historique fondé en 1907, le Fenerbahçe domine le championnat depuis vingt ans avec deux autres clubs d'Istanbul : le Besiktas et le Galatasaray. Avant la victoire du Bursaspor, le club de Bursa, la saison dernière, il fallait remonter à 1984 pour trouver un champion turc non-stambouliote... Des arrestations retentissantes "Aziz Yildirim est un personnage important de la société civile et un président historique," explique à France24.com Xavier Barret, journaliste à l'hebdomadaire France Football. "Il a agrandi le stade, modernisé les structures du club, investi dans des joueurs de renom (le Brésilien Roberto Carlos y est passé et Mamadou Niang, ex-capitaine sénégalais de l'OM, y est titulaire, NDLR)… Mais le football est tellement politisé en Turquie que son arrestation pourrait bien être un coup à trois bandes, qui viserait le club, son président et le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, grand fan affiché du club," soupçonne Xavier Barret.