Des pages publiées sur le site de socialisation Facebook, hier, accusent Ennahar s'être à la solde du régime de Kadhafi, allant jusqu'à prétendre que ce quotidien aurait reçu de l'argent de Kadhafi au début de l'été dernier. * Le document qui a été très commenté et critiqué par les internautes algériens qui ont mis en doute sont contenu, comporte beaucoup de contradictions qui laissent croire que ses auteurs l'ont fabriqué et bien choisi le moment, où l'opinion nationale et internationale se pose des questions sur la réalité de ces combattants, après les massacres collectifs qu'ils ont commis contre les pro-Kadhafi et surtout le traitement (moyenâgeux) réservé au colonel Mouammar Kadhafi et à son fils Moâtassim avant et après leurs mort. * * Selon les auteurs de ce document, transmis au ministère libyen des Affaires étrangères, des sommes d'argent, dont une première tranche, auraient été offertes, par le biais de la chambre de partenariat algéro-libyenne, au directeur d'Ennahar et à celui d'un autre quotidien. La deuxième tranche devait suivre plus tard. * Le document, que beaucoup de commentaires ont critiqué sur l'authenticité, comporte des anomalies ; les lignes vers la fin du texte ne sont pas parallèles aux autres lignes, ce qui laisse croire qu'elles ont été modifiées et falsifiées sur un micro-ordinateur. * * Quant au contenu, le ou les auteurs auraient omis de mentionner à l'entête du document, la fameuse expression utilisée par les responsables libyens dans toutes leurs correspondances « Au premier (septembre) on commence et on va vers l'avant », ce qui laisse sans doute croire à une tentative pour impliquer Ennahar avec le régime de Kadhafi. * * La publication de ce document, qui coïncide avec la publication par Ennahar d'articles sur les atrocités commise par les « combattants libyens depuis quelques jours, laisse croire à une tentative de ternir son image. Les bénéficiaires de cette campagne sont les cercles sionistes qui ont tenté et tentent toujours d'attirer l'Algérie vers le bourbier libyen et de là, vers le chaos.