La presse française s'est attardée sur deux aspects de l'événement. D'abord, sur les circonstances exactes de mort de Kadhafi mais aussi sur les réactions de liesse enregistrées dans les rues libyennes. «Un cri d'abord. Ou plutôt un hurlement. Suivi de beaucoup d'autres. Des voix d'hommes, rauques, sauvages, stupéfaites, comme sorties des entrailles. Pas encore joyeuses, non, presque douloureuses. Comme si la nouvelle à absorber était trop folle, trop énorme, trop bouleversante pour être cueillie simplement. Comme s'il fallait d'abord une longue expiration trop longtemps contenue, telle une plainte, avant de reprendre son souffle, d'hésiter un instant, de regarder l'écran allumé soudain dans le hall de ce grand hôtel, de croiser d'autres regards, incrédules, ahuris, et de brailler enfin. Brailler à perdre sa voix. Brailler de tout son saoul. Il est mort ! Kadhafi est mort. Et la Libye peut vivre », décrit l'envoyé spécial du quotidien français du soir Le Monde. C'est dire que la nouvelle, bien qu'officielle, était difficilement croyable à son annonce. Pourtant ! Le quotidien rapporte des réactions d'allégresse suite à la mort du dictateur libyen. Le journal Libération consacre à l'événement pas moins de dix pages en titrant La fin d'un tyran. Reportages, analyses et portraits. Le journal Libération met le paquet pour rapporter le moindre détail de l'événement. La mort de Kadhafi est un fait historique et c'est tout à fait normal que la presse française y accorde autant d'intérêt. A l'instar des autres quotidiens français, Libération met l'accent sur les circonstances de la mort de Kadhafi qu'il qualifie de floues. «A 16 heures, Kadhafi était mort selon les premières dépêches. Son corps transporté vers Misrata, à 250 km. Mort au combat, armes à la main. C'est la version avancée jusqu'en fin de journée par plusieurs témoins. Kadhafi aurait été surpris, il se serait battu, il se serait caché, il serait mort au combat sous les balles du Conseil national de transition (CNT)», conjecture l'envoyé spécial de Libération qui se demande qui dit la vérité au sujet de la mort du tyran. Libération décrit la cacophonie qui a succédé à l'élimination de Kadhafi avec moult détails. De son côté le quotidien l'Humanité se montre plus sceptique concernant cette mort en titrant à la Une : «La mort de Kadhafi obscure, selon l'ONU». Et de rapporter que le Haut commissariat de l'Onu aux droits de l'homme a appelé à l'ouverture d'une enquête sur la mort de Mouammar Kadhafi, dans des circonstances pour le moins controversées. L'Humanité s'interroge aussi : Syrte est tombé et Kadhafi est mort, mais comment ? Le même journal conclut : «Mouammar Kadhafi est mort ce jeudi, suite à un bombardement de l'Otan. Le CNT affirme qu'il est décédé des suites de ses blessures, mais plusieurs images laissent croire à un lynchage. La ville de Syrte serait entièrement aux mains du CNT». Le journal le Figaro, en plus de la couverture très large de l'événement, rapporte la réaction du président français Nicolas Sarkozy. Au lendemain de la mort du colonel Kadhafi, Nicolas Sarkozy a estimé que l'opération engagée par l'Otan en Libye «arrivait à son terme», écrit le Figaro qui ajoute que le Président français a aussi appelé le peuple libyen au «pardon», à la «réconciliation» et à «l'unité». Le président Sarkozy a aussi affirmé : «On ne doit jamais se réjouir de la mort d'un homme, quel que soit ce qu'il ait fait». Sarkozy, rapporte le Figaro, a considéré la chute du dictateur comme une «étape majeure» pour la libération du pays. Shark El Awsat illustre sa Une par les quatres dernières photos du dictateur en intitulant son principal article : «Il a vécu et il est mort dans la terreur». Quant aux photos publiées en Une, le journal arabophone précise qu'elles ont été prises à l'aide de téléphones portables. El Hayat ouvre aussi sur la mort de Kadhafi en mettant l'accent sur les explosions de joie qui ont eu lieu en Libye à l'annonce de la nouvelle ainsi qu'en revenant sur l'excentricité du personnage de Kadhafi. Toute la Une du New York Times ainsi que son éditorial sont consacrés à l'élimination de Kadhafi. C'est le cas, également, de la quasi-totalité des journaux à travers le monde. La presse française s'est attardée sur deux aspects de l'événement. D'abord, sur les circonstances exactes de mort de Kadhafi mais aussi sur les réactions de liesse enregistrées dans les rues libyennes. «Un cri d'abord. Ou plutôt un hurlement. Suivi de beaucoup d'autres. Des voix d'hommes, rauques, sauvages, stupéfaites, comme sorties des entrailles. Pas encore joyeuses, non, presque douloureuses. Comme si la nouvelle à absorber était trop folle, trop énorme, trop bouleversante pour être cueillie simplement. Comme s'il fallait d'abord une longue expiration trop longtemps contenue, telle une plainte, avant de reprendre son souffle, d'hésiter un instant, de regarder l'écran allumé soudain dans le hall de ce grand hôtel, de croiser d'autres regards, incrédules, ahuris, et de brailler enfin. Brailler à perdre sa voix. Brailler de tout son saoul. Il est mort ! Kadhafi est mort. Et la Libye peut vivre », décrit l'envoyé spécial du quotidien français du soir Le Monde. C'est dire que la nouvelle, bien qu'officielle, était difficilement croyable à son annonce. Pourtant ! Le quotidien rapporte des réactions d'allégresse suite à la mort du dictateur libyen. Le journal Libération consacre à l'événement pas moins de dix pages en titrant La fin d'un tyran. Reportages, analyses et portraits. Le journal Libération met le paquet pour rapporter le moindre détail de l'événement. La mort de Kadhafi est un fait historique et c'est tout à fait normal que la presse française y accorde autant d'intérêt. A l'instar des autres quotidiens français, Libération met l'accent sur les circonstances de la mort de Kadhafi qu'il qualifie de floues. «A 16 heures, Kadhafi était mort selon les premières dépêches. Son corps transporté vers Misrata, à 250 km. Mort au combat, armes à la main. C'est la version avancée jusqu'en fin de journée par plusieurs témoins. Kadhafi aurait été surpris, il se serait battu, il se serait caché, il serait mort au combat sous les balles du Conseil national de transition (CNT)», conjecture l'envoyé spécial de Libération qui se demande qui dit la vérité au sujet de la mort du tyran. Libération décrit la cacophonie qui a succédé à l'élimination de Kadhafi avec moult détails. De son côté le quotidien l'Humanité se montre plus sceptique concernant cette mort en titrant à la Une : «La mort de Kadhafi obscure, selon l'ONU». Et de rapporter que le Haut commissariat de l'Onu aux droits de l'homme a appelé à l'ouverture d'une enquête sur la mort de Mouammar Kadhafi, dans des circonstances pour le moins controversées. L'Humanité s'interroge aussi : Syrte est tombé et Kadhafi est mort, mais comment ? Le même journal conclut : «Mouammar Kadhafi est mort ce jeudi, suite à un bombardement de l'Otan. Le CNT affirme qu'il est décédé des suites de ses blessures, mais plusieurs images laissent croire à un lynchage. La ville de Syrte serait entièrement aux mains du CNT». Le journal le Figaro, en plus de la couverture très large de l'événement, rapporte la réaction du président français Nicolas Sarkozy. Au lendemain de la mort du colonel Kadhafi, Nicolas Sarkozy a estimé que l'opération engagée par l'Otan en Libye «arrivait à son terme», écrit le Figaro qui ajoute que le Président français a aussi appelé le peuple libyen au «pardon», à la «réconciliation» et à «l'unité». Le président Sarkozy a aussi affirmé : «On ne doit jamais se réjouir de la mort d'un homme, quel que soit ce qu'il ait fait». Sarkozy, rapporte le Figaro, a considéré la chute du dictateur comme une «étape majeure» pour la libération du pays. Shark El Awsat illustre sa Une par les quatres dernières photos du dictateur en intitulant son principal article : «Il a vécu et il est mort dans la terreur». Quant aux photos publiées en Une, le journal arabophone précise qu'elles ont été prises à l'aide de téléphones portables. El Hayat ouvre aussi sur la mort de Kadhafi en mettant l'accent sur les explosions de joie qui ont eu lieu en Libye à l'annonce de la nouvelle ainsi qu'en revenant sur l'excentricité du personnage de Kadhafi. Toute la Une du New York Times ainsi que son éditorial sont consacrés à l'élimination de Kadhafi. C'est le cas, également, de la quasi-totalité des journaux à travers le monde.