Alger- Ennahar occupe la tête du classement de la presse nationale, selon le dernier rapport de l'Office de Justification de la diffusion (OJD, un organisme de référence en matière de certification et de la diffusion des média, après la visite en Algérie lundi et mardi de son directeur Cet organisme qui a effectué un contrôle sur le tirage du quotidien Echourouk et la distribution durant l'année 2012, révèle un taux de tirage de 600.000 copies alors que les ventes ont atteint 500.00 copies. En termes de ventes mensuelles et quotidiennes en 2010, les chiffres classaient Echourouk en tête avec 700.000 copies, voire même Un million de copies, mais ces chiffres ont baissés pour revenir à la moyenne qui est de 300.000 copies, cédant la place à Ennahar qui vient en deuxième position après El Khabar. Ennahar est devenu le journal de tous les algériens, en attendant les résultats de cet organisme de contrôle pour l'année 2011, et semble aller vers le sommet du classement, notamment que c'est le seul journal dont le taux d'invendus ne dépasse guère les 6%. Les résultats du rapport de l'OJD seront annoncés jeudi prochain. Selon les chiffres publiés par l'organisme de contrôle OJD, Ennahar faisait parti de la tête du classement depuis plusieurs mois fin 2010 et ce, trois années seulement depuis sa parution, ce qui est considéré par cet organisme comme une première dans le monde de la presse maghrébine, en termes de lectorat réalisé par ce quotidien en un laps de temps très court. Ennahar a réussi à réaliser des chiffres record en un temps court en termes de tirage qui a frôlé les 100 millions de copies en une année, selon l'OJD lui-même qui estime qu'Ennahar qui a accédé dans le monde de la presse le Premier novembre 2007, avec son slogan «Révolution dans le monde de la presse », réalise des ventes quotidiennes de 277.000 copies sur 323.000 copies tirées. Toujours selon l'OJD, les ventes annuelles réalisées par ce quotidien sont de 85 millions de copies sur 100 millions de copies tirées, ce qui est plus qu'encourageant vu que les invendues sont moins de 51% par an. De ce fait, Ennahar, selon cet organisme, arrive à couvrir totalement les charges d'imprimerie.