Une rencontre internationale sur la sécurité dans le Sahel, dénommée Alger II, doit se tenir "d'ici février prochain" dans un des pays du champ, a annoncé jeudi soir à Bruxelles, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel. Une rencontre internationale sur la sécurité dans le Sahel, dénommée Alger II, doit se tenir "d'ici février prochain" dans un des pays du champ, a annoncé jeudi soir à Bruxelles, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel. "Cette rencontre aura lieu probablement à Bamako ou à Niamey. Et d'autres pays africains y seront conviés", a-t-il confié lors d'un point de presse à l'issue des entretiens auxquels ils a participé avec des ministres des affaires étrangères du Mali et du Niger et l'ambassadeur de Mauritanie, avec la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, la Task Force de haut niveau ainsi qu'avec le secrétaire exécutif du service européen d'action extérieur, Pierre Vimont. En plus du premier cercle concentrique (Algérie, Niger, Mali et Mauritanie) qui constitue le "socle" des pays directement concernés par la sécurité dans le Sahel, M. Messahel a ajouté un deuxième cercle constitué du Nigeria, du Tchad et du Burkina Fasso. "La Libye, qui est en passe de mettre sur place ses institutions, la Tunisie, le Maroc et l'Egypte, où des processus de transition sont en cours, seront également parmi les participants", a-t-il ajouté, Selon le ministre, Alger II ira vers des "actions concrètes" autant avec les Américains que les Européens. "Il y a maintenant une situation dans la région telle que les dommages collatéraux occasionnés par la crise libyenne doivent être pris en charge de manière urgente", a-t'il dit, citant la lutte contre la prolifération des armes dans ce pays où les nouvelles autorités ont en fait "une priorité", et le retour massif des travailleurs immigrés qui ont fui la Libye pour regagner leurs pays (Niger et Mali, essentiellement). M. Messahel a signalé que les discussions avec des hauts responsables européens à Bruxelles ont aussi permis de réitérer les projets de développement de Bamako et Niamey pour le développement les régions nord de leurs pays. "Promesse a été faite par les Européens pour examiner de très prêt ces programmes de développement et, pourquoi pas, réorienter une partie de leur aide à cette fin", a-t-il dit.