Au grand bonheur des passagers, les cheminots reprennent leur travail aujourd'hui, après plusieurs jours de débrayage. Les trains restés à quai une semaine durant siffleront de nouveau et les nombreux passagers utilisant ce moyen de locomotion se déplaceront sans trop d'encombre. C'est dire que la reprise du travail réjouira certes les cheminots qui bénéficieront d'une augmentation salariale mais également les voyageurs qui n'auront pas à faire des mains et des pieds pour se rendre au travail ou pour des déplacements plus lointains. La décision de mettre un terme au débrayage a été prise par les travailleurs à l'issue de la rencontre de la fédération nationale des cheminots et la direction générale de la société nationale du transport ferroviaire. En effet, lors des discussions, les deux parties se sont mises d'accord que des négociations seront entamées sous peu sur la base de l'application de l'article 52 des conventions collectives et qui sera concrétisée sur le mois en cours. Un communiqué a été distribué aux travailleurs dès la signature du protocole par, d'un côté, le directeur général de l'entreprise, et de l'autre, du secrétaire général de la fédération nationale des cheminots. Ce qui a réconforté les dix mille travailleurs. Surtout que l'article en question appliqué, les cheminots bénéficieront d'une revalorisation salariale. Les travailleurs estiment que cet acquis les rassure sur une prochaine augmentation. Par ailleurs, il convient de souligner qu'en dépit de l'acquis arraché après d'âpres négociations entre la fédération nationale des cheminots et la direction générale de l'entreprise, les travailleurs demandent le départ de l'actuelle équipe de la fédération. Dans ce cadre, Djamel Berachedi, membre du bureau fédéral a précisé que « les cheminots n'ont plus confiance en l'actuelle équipe qui compose la fédération nationale des cheminots pour parler au nom des travailleurs et qu'à l'avenir, nous voudrions être représentés par d'autres délégués, notamment lors des prochaines négociations avec la centrale syndicale ».