L'escroquerie est une autre forme de crime qui sévit particulièrement à Oran. Et à méditer les savants « trucs » qu'inventent ces habiles criminels, l'on se prend à prier Dieu pour échapper à leurs méfaits. Ce paisible commerçant oranais n'a, quant à lui, pas échappé à leurs filets puisqu'il en a fait les frais. Les malfaiteurs, au nombre de dix, l'ont bel et bien eu. Et plutôt deux fois qu'une. Une première fois, lorsqu'ils ont « loué », à l'aide de faux papiers, un groupe électrogène, estimé à 260 millions. Et une seconde fois, lorsqu'ils ont carrément décidé de ne pas le lui rendre et de le vendre. Le stratagème a, cependant, été découvert à la suite d'une plainte déposée pour vol, par les policiers de la 5e sûreté urbaine qui sont parvenus, grâce à de patientes investigations, à identifier les auteurs. Et le mode opératoire de cette bande était que chaque membre se chargeait d'une mission bien précise. Le procédé consistait à utiliser des documents falsifiés qu'ils présentaient pour louer du mobilier qu'ils ne rendaient pas. Après enquête, il s'est avéré que les dix mis en cause s'étaient spécialisés dans l'escroquerie, l'achat et la vente de marchandises sous de faux documents d'état civil. Confrontés à leur victime, les escrocs ont été rapidement confondus et arrêtés. Ces malfaiteurs avaient, également, arnaqué un boucher pour des achats en gros, d'une valeur de 40 millions de centimes.