Dans la tourmente, Kouba occupe une peu reluisante 14e place avec 26 points dans le championnat de Ligue 2 de football. Un classement loin de l'objectif fixé par la direction koubéene, à savoir l'accession. « Je demande à ce qu'on s'unisse pour l'intérêt de l'équipe, qui a été victime de désaccords », a-t-il déclaré. La situation de l'ancien pensionnaire de l'élite s'est compliquée durant la phase retour. En effet, si Kouba a récolté 18 points seulement lors de l'aller, elle n'a pu récolter que 8 sur 27 points possibles lors des 9 journées déjà jouées de la phase retour. En outre, elle a perdu 20 points à domicile. Ce qui n'a fait qu'influer sur le moral des joueurs, surtout quand ils évoluent devant leurs supporters. Analysant ce calvaire, notre interlocuteur estime que la mauvaise passe que traverse le Raed est due au mauvais début de saison. « Il y avait des problèmes à l'intersaison, dont la grève des joueurs. C'est ce qui a chamboulé la préparation. Il y avait également une instabilité administrative », explique-t-il. Ces aspects ont, selon Mechri, créé un climat malsain qui n'a pas facilité la tâche de l'équipe. « Quand il y a des tentatives de déstabilisation, n'importe quelle formation peine à redresser la barre », argumente-t-il. A l'instar de plusieurs clubs, les Koubéens ont été victimes de la valse des coachs. Bouhelal a jeté l'éponge, avant qu'il ne soit remplacé par Boufenara. Ne supportant pas le manque de moyens, ce dernier rendra également le tablier. C'est l'enfant de Kouba, Rachid Hamada, qui terminera la saison. Il est assisté dans sa mission par l'ancien gardien Lyès Teldja. Concernant le staff technique, le responsable de la SSPA affirme qu'il bénéficie de son soutien, ainsi que celui des dirigeants. « Les entraîneurs que vous venez de citer sont partis par leur propre gré. Hamada est en train de faire un travail remarquable. Il a notre confiance pour remettre le club sur les rails », souligne-t-il. Pour ce qui est de l'annonce de sa démission, Mechri dira qu'il a décidé de céder sa place à des investisseurs. « Ils ont promis d'aider le RCK à sortir de la crise financière. Cependant, après mon retrait, personne ne s'est manifesté pour prendre les destinés de la SSPA. Voilà pourquoi je suis revenu à de meilleurs sentiments. » La suite du championnat s'annonce laborieuse pour les Algérois. Sur 6 matches, les coéquipiers de Belhani recevront trois clubs à Ben Haddad, à savoir le MOB, l'OM et l'USMB. Abordant ce chapitre, Mechri juge que le maintien est difficile mais pas impossible. Il attend beaucoup des supporters, qui, selon lui, peuvent rendre la confiance à un effectif qui joue à domicile la peur au ventre. « Nos meilleurs résultats, nous les avons arrachés à l'extérieur. Néanmoins, c'est devenu compliqué quand nous évoluons à domicile. Je souhaite que nous puissions créer le déclic dès le prochain match face au MOB. Une victoire libérera tout le monde », conclut-il.