A l'issue d'un travail entrepris depuis le 31 mars dernier, la délégation souligne dans son rapport les mesures prises par les autorités à même d'assurer un scrutin « concurrentiel » et « transparent ». Il s'agit, précise-t-on, de la mise en place de nouvelles institutions de contrôle, l'invitation d'observateurs internationaux, et les quotas pour la représentation des femmes. D'autres aspects ont également été soulevés par la délégation. « Les personnes rencontrées par la délégation ont soulevé un certain nombre de plaintes concernant des irrégularités dans les listes électorales, le rôle et les responsabilités des commissions de surveillance et de supervision nouvellement créées, et les complications dans les inscriptions des candidats », écrit-on. Cependant, « des mesures peuvent être prises dès aujourd'hui, pour plus de confiance de la population dans ces élections et dans le processus politique de l'Algérie de façon plus générale », pouvait-on encore lire dans le rapport. Pour y parvenir, des propositions ont été émises par la délégation.A cet égard, les membres du NDI souhaitent l'ouverture de l'opération du dépouillement des urnes à tous les observateurs, l'organisation des initiatives d'observation par la société civile et la publication des résultats du scrutin dans des bureaux de vote. L'ONG propose aussi la communication et la rectification « au moment opportun », des lacunes signalées, la précision des quotas réservés aux femmes et, en dernier lieu, un appel aux partis politiques de gagner la confiance des électeurs. Invité à s'exprimer sur le différend né entre la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) et le ministère de l'Intérieur autour du bulletin unique, M. Jeffrey England, chef de la délégation, souligne la particularité des chaque Etat dans le traitement de ce genre de procédé, appelant au passage les deux parties à plus de concertation sur le sujet.Les délégués du NDI se sont réunis durant leur séjour avec des représentants des partis politiques, des candidats indépendants, les autorités électorales, des dirigeants de la société civile et des universitaires.La mission du NDI se poursuivra jusqu'au jour du scrutin, précise-t-on encore.