Pour remédier aux mauvaises habitudes alimentaires du citoyen et ce manque de responsabilité de la part de propriétaires des gargotes, plusieurs associations de protection du consommateur ont vu le jour à travers 35 wilayas du pays. Il existe même une fédération algérienne du consommateur (FAC, créée en novembre 2011). Ces différentes institutions œuvrent pour inculquer au citoyen algérien une culture raisonnée de consommation. M. Mohamed Toumi, directeur exécutif de la FAC explique que leur « rôle est d'orienter le consommateur vers une culture de consommation plus rationnelle. Le consommateur doit être conscient des risques que cette nourriture impropre entraîne. La chawarma que proposent ces fast-foods, à titre d'exemple, est souvent exposée à la poussière de la rue, aux gaz que dégagent les véhicules.... Elle représente un réservoir de maladies, mais le client algérien en consomme ». M. Toumi ajoute que la FAC a organisée en collaboration avec la protection civile des journées de sensibilisation au profit des écoliers, lycéens et étudiants. « En tant qu'association nous n'avons aucun droit d'interdire au citoyen de consommer tel ou tel produit, mais nous sommes dans l'obligation de le sensibiliser » a-t-il ajouté. Pour sa part, M. Zaki Hariz, président de la FAC a annoncé que la fédération compte lancer des actions de sensibilisation pour les propriétaires de ces fast-foods et leurs personnels. « Nous avons prévu de lancer une campagne pour les sensibiliser. Nos équipes leur prodigueront des conseils en matière d'hygiène », a-t-il développé. Effectivement, selon le responsable de la Fac, les commerçants « ignorent dans la majorité des cas les normes d'hygiène, souvent par manque de culture ».