Le Cnapest n'entend guère geler son mouvement de protestation. Il poursuivra son débrayage jusqu'à la satisfaction de ses revendications ou du moins un engagement réel de la part de la tutelle. Le secrétaire général du Cnapest, M. Larbi Nouar, l'a annoncé hier au deuxième jour de la grève qui a paralysé la majorité des lycées du pays. Plusieurs enseignants du secondaire ont rejoint les 50.000 adhérents du CNAPEST. Selon M. Nouar, le taux de suivi a dépassé les 90%, accentuant, de ce fait, la menace sur les élèves. Une attitude qui risque de porter préjudice aux élèves des classes de terminale. Selon M. Nouar, il n'y a pas de nouveaux éléments dans le conflit qui oppose le ministère de l'Education à ses partenaires sociaux. « Nous avons tenu 29 réunions avec les responsables du ministère autour du statut particulier des travailleurs de l'éducation, mais aucune d'elles n'a abouti », a regretté M. Nouar. Il rappelle que le ministère s'engage, à chaque occasion, à faire aboutir des revendications des travailleurs du secteur. La contestation est engagée et la décision de son gel ne peut être prise que par le conseil national du CNAPEST.