L'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS) présentera des candidats dans 43 wilayas. C'est ce qu'a indiqué, hier, son secrétaire général, Noureddine Bahbouh. S'exprimant au Forum du quotidien El Wassat, il a indiqué que son parti n'a pas présenté, par manque de moyens, des listes à Adrar, Tamanrasset et Tindouf. Sinon, l'UFDS a présenté quatre candidates tête de liste dans les wilayas de Mascara, Mila et Batna et à Paris. Le taux de représentation de la femme dans son parti a atteint 40%. Mieux, il a ajouté que les femmes venaient en deuxième position dans une dizaine de wilayas, à savoir Oran, Sétif, Alger et Constantine Oum El Bouaghi, Jijel, Bouira, Skikda, Tlémcen et Biskra. Nourreddine Bahbouh est tête de liste de sa formation dans la wilaya d'Alger. La tranche d'âge des candidats va de 25 à 44 ans. L'UDFS participera aux prochaines législatives, mais sans faire « trop d'illusion ». « Ces élections seront pour nous une aubaine pour faire connaître notre programme », a-il précisé. Et d'affirmer que la campagne électorale de l'UFDS se fera en fonction des capacités des candidats et des moyens du parti. L'UFDS ne semble nourrir aucun doute quant aux mesures annoncées par le gouvernement pour la transparence du prochain scrutin. Cependant, pour lui, il faut être extrêmement vigilant pour parer à toute tentative de fraude. Sur une question de savoir si son parti est tenté pour sceller des alliances avec d'autres formations, Noureddine Bahbouh a précisé que sa formation est favorable aux seules alliances fondées sur les programmes, non sur la répartition des postes ou autres « alliances contre-nature ». S'agissant du bulletin de vote unique, le secrétaire général de l'UFDS a qualifié cette question d'« invention farfelue ». L'UFDS privilégie un bulletin propre à chaque formation politique, afin que le citoyen vote pour le parti de son choix, a déclaré M. Bahbouh. Concernant la pratique politique, il estime que « la politique va au plus mal en Algérie. On l'a, souvent, assimilé au populisme, à l'opportunisme. Résultat : une bonne partie de la population, notamment les jeunes, se désintéresse, totalement, de la vie politique ». Il estime que le peuple a besoin d'un changement « pacifique » et « serein ».