Il y a, d'abord, M. Belhadj Mohamed, dit Baba, qui vient d'attaquer en justice l'ancien PDG de l'association du MCO, Abdelillah Larbi et son co-signataire, Hassan Guellaidji, pour émission de chèques sans provisions. Selon le frère de Belhadj, l'avocat de la famille a été commis, mercredi passé, pour introduire cette affaire au niveau du tribunal. Pour rappel, les deux ex-responsables du MCO doivent à Baba, sur la base d'un chèque qu'ils ont signé, deux milliards de centimes qu'il leur avait prêtés, en été, afin de faire face aux recrutements des joueurs. A cette époque, les deux hommes étaient en bons termes avec Baba et celui-ci était même pressenti pour présider aux destinées du club. Mais depuis le retour de Djebbari, Baba a été mis à l'écart et son argent mis sous le boisseau. Selon le frère de Belhadj, avant d'entamer une procédure en justice, un huissier avait été envoyé par Baba à Abdelillah en sa qualité d'ex-président de la SSPA-MCO avec pour mission de lui signifier un délai afin de rembourser ses dettes, en honorant le chèque de deux milliards qu'il avait signé avec Guellaidji. Et alors que le délai est passé, précisera le frère de Baba, aucun signe n'est venu de la part des deux hommes. D'autre part, l'autre ex-président du MCO, Tayeb Mahiaoui, est, également, sous les feux de la rampe puisque la DJS d'Oran compte le saisir par voie de justice pour s'expliquer sur la somme d'un milliard de centimes octroyée par le ministère de la Jeunesse et des Sports pour l'achat d'un bus à l'équipe. Selon Djebbari, cette somme avait été retirée du compte du MCO deux jours après avoir été virée par le ministère, mais aucune trace justifiant son utilisation puisque le bus en question n'a pas été acheté. « Nous voulons savoir la destination de ce milliard et à qui il a profité puisque l'équipe n'a pas bénéficié de l'autobus en question ». D'autre part, Djebbari fait le pressing sur la DJS pour obliger Mahiaoui à présenter son bilan moral et, surtout, financier afin de faire face aux nombreuses dettes du club. Enfin, rappelons que les caisses de l'équipe ont été renflouées, dernièrement et sur ordre du wali d'Oran, par une somme qui dépasse les deux milliards de centimes qui ont été consacrés, sur injonction du responsable de la wilaya, exclusivement aux salaires et aux primes des joueurs.