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«Kaâda» autour d'un thé
Publié dans Horizons le 25 - 05 - 2010

C'est une tradition bien établie dans le sud algérien. En effet, dans les régions désertiques du pays, et tout le monde en convient, les gens ne sortent que rarement ou juste en cas d'urgence la journée. Et pour cause, la chaleur torride qui sévit dans ces contrées lointaines contraint souvent la population à fuir la canicule et rester à la maison. En été, les gens du sud se réveillent généralement très tôt et ne se couchent que tard la nuit, la journée étant réservée à la sieste et au repos pour ceux qui ne travaillent pas. Ainsi, de neuf heures à presque dix-huit heures, toutes les rues sont quasiment désertes. Hormis quelques téméraires qui osent défier les dards incandescents de l'astre scintillant, on préfère rester chez soi sous la protection du climatiseur. C'est dire qu'à l'exception de quelques chèvres efflanquées qui broutent ici et là, dehors pas une âme qui vive. En revanche, ce décor fait de désolation et d'incertitude prend effectivement fin au crépuscule.
Au coucher du soleil, les habitants de Bechar commencent à sortir par petits groupes. Désertes durant toute la journée, les rues s'animent progressivement. Au fur et à mesure que la fraîcheur enveloppe la ville, de petits groupes de jeunes se forment dans les espaces verts que traversent les artères principales de la capitale de la Saoura. Ces derniers se rassemblent autour d'un bocal plein de thé qu'ils laissent bouillir durant près d'une heure. Cette tradition séculaire donne un goût particulier au thé. Affairé à préparer un thé à ses copains, Abdellah, jeune tergui affirme que lorsque le thé est préparé rapidement, son goût est amer, alors qu'il est succulent quand on le laisse bouillir à petit feu. Les dires de ce jeune spécialiste de thé se sont confirmés quelques instants plus tard, lorsqu'il tendit un petit verre plein de cette liqueur pleine de mousse.
Effectivement, le thé préparé passionnément durant près d'une heure a une saveur particulière, sauf que celui qui n'a pas l'habitude d'en prendre risque de perdre son sommeil. Abdellah précise que celui qui n'a pas l'habitude de boire le thé préparé dans cette région désertique risque fort de rester éveillé toute la nuit, en raison des substances que contient ce produit.
C'est pour cette raison, ajoute-t-il, que les novices sont invités à n'en prendre qu'une fois le thé rebouilli. Le thé peut-être bouilli trois fois de suite sans qu'il perde de sa saveur.
La saison estivale déjà préparée
D'ores et déjà, les jeunes Becharis préparent autant que faire se peut la saison estivale, l'essentiel pour eux étant de s'offrir des vacances au bord de la mer, une fois la saison des grandes chaleurs installée. Ainsi, en vue de se permettre de bonnes vacances les pieds dans l'eau, on s'improvise manœuvre, serveur dans des restaurants et cafétérias, voire même clandestin pour ceux qui ont la chance de posséder une voiture.
Bachir, qui compte passer le mois d'août à Bejaia, est étudiant en troisième année droit. Ses études ne l'empêchent pas de travailler à temps partiel chez un restaurateur de la ville moyennant salaire. Il touche huit mille dinars le mois.
La somme qu'il perçoit est modeste, mais lui permettra tout de même de s'acquitter de sa part en vue de louer avec eux un petit appartement à Bejaia cet été. Bachir précise que cela fait deux ans qu'il travaille chez un restaurateur du centre-ville de la capitale de la saoura. Outre qu'il gagne un peu d'argent, ce travail occasionnel l'a surtout aidé à acquérir une expérience en gastronomie. Aujourd'hui, ce jeune étudiant peut même se targuer d'avoir appris à cuisiner. Soulignons qu'au chef-lieu de wilaya, les discussions tournent souvent autour des vacances et des endroits que l'on compte visiter. Les régions côtières sont les plus convoitées, en particulier Jijel et Bejaia.


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