Les Offices de promotion et de la gestion immobilière (OPGI) ont du mal à recouvrer les loyers. En effet, ils sont loin d'être nombreux les locataires qui s'acquittent régulièrement de leur loyer. « Le taux national moyen de recouvrement annuel des loyers ne dépasse pas les 35% », a affirmé, hier, Abderahméne Azouz, sous-directeur du marché locatif au niveau de la direction de la gestion immobilière, en marge de la réunion des directeurs des OPGI. Conséquence : au 31 décembre 2011, le montant des créances a dépassé 20 milliards de dinars pour un portefeuille de logements en location de 800 000 unités. Selon M. Azouz, si les gens ne payent pas leur loyer c'est en raison du « manque de mesures coercitives de la part de la justice ». Il fera savoir que les OPGI incitent les locataires à verser leurs créances par toutes les voies légales, en leur proposant un échéancier de payement. « Dans le cas où ils ne payent pas, nous les poursuivons en justice. Mais quand bien même des décisions sont prises, l'exécution fait défaut », a-t-il dit.