La Journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée au pays, comme partout ailleurs dans le monde, avec diverses activités. Au plan cérémonial, le ministre de la Communication s'est recueilli à la place de la Liberté de la presse d'Alger centre, à la mémoire des journalistes martyrs du devoir.Le ministre a saisi l'occasion pour souligner les progrès réalisés par la presse algérienne qui, a-t-il dit, a fait de grandes avancées en matière de liberté d'expression, précisant que la liberté impliquait également la responsabilité de tous et le respect de l'éthique professionnelle. Sur la même place de la liberté de la presse à Alger, et à l'appel de l'Initiative pour la dignité des journalistes, des représentants de différents organes, s'y sont rassemblés pour appeler à une meilleure prise en charge de la profession. Le Syndicat national des journalistes estime, lui, que la célébration de cette journée devrait se faire au quotidien. A M'Sila, la maison de la presse a été baptisée du nom du défunt journaliste de l'agence Algérie Presse Service (APS) Mohamed-Lamine Legoui, victime du devoir, au cours d'une cérémonie organisée jeudi à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse. A Constantine plusieurs journalistes de la presse écrite et audiovisuelle, dont quelques uns ne sont plus de ce monde, ont été honorés jeudi au cours d'une cérémonie présidée par le wali, M. Noureddine Bedoui. Au plan partisan, la célébration qui intervient cette année en plein campagne électorale, a constitué une occasion pour les formations politiques pour s'y exprimer.Le SG du FLN, par exemple, a affirmé que son parti était convaincu que la démocratie passait par le pluralisme médiatique et la liberté de la presse. Le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), a plaidé pour une ouverture totale de l'audiovisuel aux compétences nationales.Pour lui, l'ouverture du champ audiovisuel aux nationaux est « une question de sécurité nationale, pour que l'opinion publique algérienne ne soit pas façonné par les média étrangers, arabes et autres ». Le RND a rappelé le rôle joué par la presse nationale « en dépit de moyens limités ». D'autres partis ont plaidé pour plus d'espace d'expression aux journalistes afin de leur permettre d'exercer pleinement leur profession.