Un système national de documentation en ligne dans le domaine des ressources numériques est en cours d'élaboration. C'est ce qu'a annoncé, hier, le Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) Hafidh Aourag, lors de la deuxième rencontre nationale sur la « recherche documentaire » tenue à Alger. Rencontre à laquelle ont pris part des universitaires, représentants du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) et du Centre d'étude et de recherche sur l'information scientifique et technique (CERIST). Pour le DG Aourag, qui souligne la nécessité de moderniser le système de recherche documentaire, « la mise en place d'un système national de documentation en ligne permet de garantir aux chercheurs l'accès à l'information scientifique et aux banques de données à travers une optimisation des moyens », a-t-il expliqué. En clair, l'orateur ajoute que «ce système assurera également à l'ensemble des chercheurs et des universités algériennes l'accès à une masse très importante de ressources documentaires sous formes numériques (revues scientifiques, e-books, etc) selon des modalités flexibles, à partir de leurs établissements respectifs ou à travers un accès distant (domicile, cybercafé...). » Le Directeur de le recherche scientifique qui appelle à réfléchir sur la garantie de la pérennité de ce système national de documentation mis en ligne, fera savoir en substance que celui-ci représente un des piliers du développement de la recherche scientifique au pays ». Dans la même optique, Djamil Hamouli de la DGRSDT, lui aussi, a souligné que ce système de documentation en ligne qui sera doté de gros moyens octroyés par l'Etat permettra aux chercheurs l'accès à une information de qualité et de rompre avec les anciennes méthodes d'accès aux bases de données. Le même intervenant poursuit qu'«outre l'accès à l'information scientifique de qualité, ce système assure la mutualisation des ressources numériques et notamment financières mise en place par les pouvoirs publics».