Les travaux de la réunion, tenue à huis clos à l'occasion du 25e sommet Afrique-France et consacrée à la place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale, ont pris fin lundi en fin d'après-midi à Nice avec la participation de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement dont le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a été accueilli lundi en début d'après-midi par son homologue français, M. Nicolas Sarkozy, à son arrivée au palais Acropolis de Nice où devaient débuter les travaux du 25e sommet France-Afrique. Les deux chefs d'Etat ont échangé quelques propos et posé pour les photographes de presse. La séance d'ouverture a été co-présidée par le président Sarkozy et son homologue égyptien Hosni Moubarak, et a été suivie, selon l'ordre du jour du sommet, par deux réunions à huis clos consacrées à la place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale et le renforcement de la paix et de la sécurité. Le président de la République était assis, lors de cette séance, aux côtés de son homologue égyptien Hosni Moubarak. Les deux chefs d'Etat ont échangé quelques propos avant le début des travaux. Ainsi, les chefs d'Etat et de gouvernement se sont concertés sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour renforcer le rôle de l'Afrique dans la nouvelle architecture de la gouvernance mondiale et se sont penchés sur les modalités d'un appui plus conséquent au système de sécurité collectif mis en place par l'Union africaine pour relever les défis de la stabilité, de la paix et de la sécurité sur le continent. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a plaidé pour le renforcement de la représentation des pays en développement dans les institutions internationales et leur implication effective dans les processus de prise de décisions. «Il va sans dire que, devant l'émergence du multipolarisme auquel nous assistons aujourd'hui, la bonne gouvernance mondiale requiert le renforcement de la représentation des pays en développement dans les institutions internationales ainsi que leur implication effective dans les processus de prise de décisions», a indiqué le chef de l'Etat dans une intervention sur «la place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale», lors du 25e sommet Afrique-France. Pour le président Bouteflika, le continent africain, avec 53 Etats et un milliard d'habitants, «ne saurait continuer de demeurer en marge des processus décisionnels internationaux et se contenter, en observateur, d'en subir passivement les conséquences fâcheuses». La séance d'ouverture a été marquée par l'allocution du président français, Nicolas Sarkozy, qui a réaffirmé la disponibilité de son pays à œuvrer en faveur d'un partenariat qui soit profitable aux deux parties, les pays africains et la France. M. Sarkozy a plaidé, d'autre part, pour une meilleure représentativité de l'Afrique dans la gouvernance mondiale et les institutions internationales, et s'est engagé à œuvrer dans ce sens lorsque la France présidera le G8 et le G20.