En effet, après l'inauguration officielle du siège social de l'entreprise, situé dans la commune de Hadjout, par Amar Tou, ministre des Transports, le 2 avril dernier, il ne reste que les autorisations d'exploitation de lignes pour que l'ETUT commence d'une manière effective ses activités. « Depuis le lancement de l'entreprise, toutes les conditions, tant sur le plan humain que matériel, sont réunies pour que notre entreprise entre dans sa phase d'exploitation. Présentement, on attend les autorisations, dont la demande a été formulée à la mi-mai, pour qu'on démarre », confie Remache Abdelkader, directeur de l'EPIC/ETUT. Avec ses 10 bus, à raison de 100 places chacun, l'Etut compte déjà dans son effectif 50 travailleurs répartis entre ses trois services. « Nos dix autobus assureront quotidiennement des dissertes à travers cinq lignes, soit deux bus pour chaque ligne », assure le même vis-à-vis. Ainsi les liaisons en question relieront respectivement la station urbaine de Tipasa ville à Ouled Merzoug, Cité administrative, Hadjout, Chenoua et Sidi Rached. « Notre objectif est d'acquérir d'autres bus, toujours chez la SNVI, pour permettre l'expansion de l'entreprise en ouvrant à terme des antennes à Koléa et Cherchell. De cette manière, l'Etut sera présente à travers les trois régions de la wilaya, est, centre et ouest », projette-t-il. Et d'ajouter : « Nos objectifs à travers le lancement de l'Etut sont clairs. En premier lieu, on compte contribuer d'une manière tangible à l'amélioration de la qualité du transport urbain dans notre wilaya. Pour y parvenir, l'ensemble de nos chauffeurs et receveurs ont suivi en ce sens une formation. Aussi, pour l'entretien et la maintenance de notre parc roulant, nous disposans de nos propres ateliers. » Outre l'amélioration de la qualité du transport, le directeur de l'Etut prévoit, avec l'expansion des activités de son entreprise, de créer plus de postes d'emplois durables. Car la norme en vigueur exige au minimum, pour chaque bus mis en circulation, un effectif de 5 travailleurs. C'est dire les retombées positives en matière de politique d'embauche pour les citoyens de Tipasa. « Il ne faut pas oublier que tout notre parc roulant est de fabrication nationale. Autrement dit, indirectement l'Etut contribue à la croissance de l'industrie locale (SNVI) », souligne-t-il. Selon toujours lui, il n'est pas question pour que l'Etut ne dure pas dans le temps. « Les pouvoirs publics, notamment le ministère des Transports, accordent une attention particulière à notre créneau d'activité. Ceci se traduit par les moyens financiers mis à notre disposition pour réussir ce type de projet. »