Il s'agira de la prévention et ce, à travers les campagnes de sensibilisation que la Protection civile continuera à mener à travers tout le pays, la prévision qui consistera en les plans et exercices d'intervention continus afin d'être prêts à intervenir quelles que soient les situations et l'intervention. Cette dernière mission se divise en deux catégories, : les missions courantes (accidents de voiture, feux...) et les missions particulières telle la gestion des catastrophes. A ce sujet, le commandant Achour explique que « nous essayons de mettre les gens au courant de tout ce qui se passe en les rassurant et les orientant vers les bons gestes à faire dans ces cas-là ». Selon les statistiques de la Protection civile, sur tout le littoral algérien 87 plages ont été interdites à la baignade. « Une plage est interdite à la baignade lorsqu'on juge que l'eau est polluée ou qu'il serait dangereux de s'y baigner », explique le commandant Achour. Les plages autorisées à la baignade sont passées de 348 en 2011 à 360 cet été. « Alger est au top du classement quant aux plages autorisées à la baignade marquant un chiffre de 64 plages surveillées, suivie de Tipasa avec 48 sites autorisés », ajoute-t-il. L'équipement de surveillance et d'intervention sur les plages a été complètement renouvelé, selon le commandant Achour. Il précise que « le citoyen est le premier intervenant étant le premier sur les lieux. Voilà pourquoi nous jugeons indispensable de sensibiliser et de former toutes les catégories de la société pour être prêtes à intervenir ». Durant tout l'été, de petites formations aux gestes de premiers secours seront données tous les week-ends par les agents de la Protection civile. « Pour la sécurité des baigneurs, des chefs de poste, des pompiers professionnels et des secouristes saisonniers seront présents sur toutes les plages surveillées », rassure-t-il. Les maillots des professionnels et des saisonniers ne sont plus de la même couleur. Pour que le citoyen puisse faire la différence en cas d'accident, les professionnels seront en jaune et les saisonniers porteront le rouge. La plage n'étant pas le seul recours des vacanciers, 22 colonnes ont été mobilisées pour intervenir en cas de feu de forêt. « La surveillance des forêts n'étant pas de notre ressort, nous comptons énormément sur les habitants pour signaler les feux qui se déclenchent », note-t-il. L'ETE À JIJEL Cet été, Jijel offre à ses visiteurs 22 plages autorisées à la baignade. Pour les vacanciers qui choisissent cette ville pour l'été, un dispositif de sécurité a été mis en place par la Protection civile. Sur les 22 plages, 26 chefs de poste assureront la surveillance des eaux, des nageurs et des utilisateurs de jet-ski. 15 plongeurs seront présents en cas d'accident de zodiac ou de noyade. 75 surveillants superviseront près de 300 sauveteurs saisonniers. Et afin d'intervenir le plus rapidement possible, une voiture de liaison, 15 embarcations pneumatiques et des ambulances sont aussi mobilisées. Le commandant Achour a aussi annoncé que « pour éviter toute inattention de nos éléments, une voiture d'inspection fera tous les jours le tour des plages pour des contrôles inopinés ».