« L'épreuve des mathématiques était quelque peu dure en cette matinée de lundi, surtout qu'on n'a pas pu suivre tous les cours du programme du fait de plusieurs grèves », nous confie Idir, candidat dans le centre d'examen de Ben Aknoun. Parmi les épreuves proposées, les candidats ont eu à résoudre des exercices concernant les probabilités conditionnelles et totales et un autre sur les statistiques, comment déterminer l'équation d'une droite d'ajustement affinée par la méthode des moindres carrés, les fonctions, notamment logarithmes et exponentielles. Même si le stress et le trac n'étaient plus au rendez-vous, les candidats continuent à appréhender les sujets. Après avoir passé les deux premières épreuves programmées dimanche, arabe et éducation religieuse, les matières scientifiques semblent être difficiles pour l'ensemble des étudiants rencontrés à la sortie des centres d'examen de l'Algérois. Elèves au lycée El Mokrani de Ben Aknoun, Radia, Manal, Sihem et Djazia sont déçues. Elles sont unanimes à dire que « le sujet des maths était difficile, long et compliqué ». Même remarque émise par Kader et Boudjemaâ qui ont trouvé des difficultés dans la compréhension du sujet. Formant un petit groupe devant la sortie de ce lycée, d'autres candidats estiment que « le temps était suffisant, mais le sujet était très difficile ». Conscients de l'importance de ces épreuves, ces candidats comptent se rattraper en anglais. Il convient de dire qu'aucun cas de tricherie n'a été signalé dans les centres d'examen, notamment les lycées Arroudj et Kheïredine Barberous (ex-Delacroix), El Idrissi et Hassiba-Ben Bouali, selon des représentants du ministère de l'Education qui assurent : « Nous avons été fermes vis-à-vis de ce phénomène durant les années précédentes et nous serons encore plus fermes cette année. Je vous assure que toutes les mesures disciplinaires prévues contre les candidats pris en flagrant délit seront mises en application sans aucune tolérance ».Si les candidats habitant Alger trouvent leur affectation appropriée, ce n'est pas le cas de tous les candidats. En effet, certains candidats à l'instar de Mourad, Yacine et Hind n'ont pas dissimulé leur mécontentement concernant l'éloignement des centres d'examen et les frais déboursés pour le transport et la restauration. D'autres candidats ont fait remarquer que la limitation des cours n'a pas apporté de changement probant vu que le programme scolaire n'a pas été allégé.