Comment s'annonce ce match ? C'est sûr que ça ne sera pas le même match que celui face au Rwanda. L'équipe malienne est beaucoup plus solide. Elle renferme d'excellent éléments qui peuvent faire la différence. Ça sera donc une rencontre difficile pour nous comme pour eux. Ils savent aussi de quoi nous sommes capables. Ils nous prendront avec beaucoup de sérieux. Comment s'est effectuée la préparation pour cette confrontation ? La préparation s'est faite dans les meilleures conditions. Le staff technique sait parfaitement ce qu'il faut faire pour revenir à Alger avec un résultat positif. On s'est donc préparés en conséquence. Comment est l'équipe actuellement ? L'équipe gagne en maturité de match en match. Elle se renforce et prend de la confiance. Elle monte en puissance en réalisant à chaque fois une meilleure performance et un meilleur rendement par rapport à ses précédente sorties. Vous allez droit au mondial alors ? C'est notre objectif. Nous croyons dur comme fer en nos chances et nos capacités. La mission est certes difficile, mais nous avons les moyens de relever le défi. Il y a de fortes chances que le sélectionneur national opte pour un schéma avec un seul attaquant en pointe. Ça va se jouer entre vous et Soudani, si tel est le cas, qu'en pensez-vous ? Je n'ai pas de commentaire à faire. Quel que soit le choix du sélectionneur, je le respecterai. Le plus important, ce n'est pas l'intérêt du joueur, mais plutôt celui de l'équipe. L'essentiel est de réaliser un bon résultat pour continuer sur la lancée. Le fait de jouer sur un terrain neutre constitue-t-il un avantage pour vous ? Je ne pense pas. Selon mes informations, il y a une forte communauté malienne au Burkina Faso. La pression du public ne sera peut-être pas la même qu'à Bamako, mais elle se rapprochera. Cela dit, nous nous sommes préparés pour ce genre de situation.