Le taux de mortalité des PME est en hausse constante à Oran dû à l'absence d'accompagnement des jeunes entrepreneurs durant leurs premières années d'existence et l'hostilité du climat d'affaires. Ainsi, plus de la moitié des nouvelles sociétés créées dans le cadre du dispositif ANSEJ sont menacées de disparaître en raison de l'anarchie qui prévaut dans ce secteur à Oran. Selon les jeunes promoteurs, ils seraient plus de 2.700 jeunes entrepreneurs, injectés dans le secteur du transport qui sont en situation de cessation de paiement. « Ces jeunes entrepreneurs n'arrivent plus à rembourser leurs crédits bancaires en raison de l'anarchie qui prévaut dans ce secteur », dénoncent des organisations syndicales. Plus préoccupant, près de 11.000 transporteurs se sont reconvertis, ces trois dernières années, en clandestins en raison de la saturation des lignes urbaines et suburbaines.