L'homme est un nom connu dans la presse d'obédience islamique. Il a collaboré et dirigé des publications à l'instard El Hiddaya, de l'Eveil. Aujourd'hui il rédige une page en français dans le journal hebdomadaire « El Daâwa ». Il récuse d'emblée l'appellation de presse religieuse parce que selon lui « elle ne traite pas seulement de questions liées exclusivement à l'islam mais à d'autres questions de politique, d'économie ou de société mais analysées et traitées il est vrai d‘un point de vue religieux ». Le cadre du HCI (Haut conseil islamique) auteur de plusieurs publications dont « les 4 imams » qui ont fondé les écoles juridiques sunnites est adepte d'une approche modérée de la religion qui doit éviter les regards extérieurs à la société algérienne. « Il salue les médias qui font appel à des hommes comme Kamel Bouzidi professeur de charia à l'université qui délivrent des avis en se basant sur nos traditions religieuse basées sur le rite malékite et l'acharisme » . C'est le cas du professeur Bouzidi ou de son dernier ouvrage que vient de sortir à Paris et qui est une traduction de Sayed El Khater d'ibn Kaym El Djouzi.L'homme regrette que le recours abusif au copier coller dans certains journaux et « cela nous dit peut favoriser une confusion voire un danger chez nos concitoyens ». « Emettre une fetwa selon les conceptions wahhabites n'a rien à voir nous dit-il avec les conceptions qui ont toujours cours au Maghreb ». Les contextes socio culturels et historiques sont toujours différents et les habillements variés dans les contrées de l'islam n'ont jamais remis en cause les fondements et la solidité de notre religion. Il nous cite le cas des voies soufies qui sont prohibées dans le rite wahhabite alors qu'elles sont « fondamentales et incontournables dans l'islam maghrébin ». La presse qui explique, qui vulgarise un islam qui prône les valeurs éthiques est nécessaire et utile. Le revers de la médaille est que certains titres peuvent véhiculer des interprétations qui sont sources de déstabilisation.