Une cérémonie de sortie de sept promotions de l'Ecole supérieure des transmissions (EST) de Koléa s'est déroulée jeudi sous la présidence du général Abdelkader Lakhchem, directeur central des transmissions au ministère de la Défense nationale, en présence de nombreux officiers supérieurs et d'invités de la wilaya de Tipasa. Prononçant une allocution, à l'ouverture de la cérémonie, le directeur de l'Ecole, le colonel Bedjghit Farid, qui s'est félicité de la sortie de ces sept promotions, comprenant des officiers de pays frères et amis, dont la Libye et la RASD, a souligné que la formation spécialisée est un "défi aujourd'hui pour les cadres militaires qui vont renforcer les rangs de l'Armée nationale populaire, héritière de la glorieuse Armée de libération nationale (ALN)". Il a rappelé, à cet égard, que le système LMD (licence master doctorat) est introduit depuis l'année 2008 à l'Ecole. Les promotions sortantes, dont les officiers majors ont été distingués au cours de la cérémonie, ont été baptisées du nom du chahid Ramdhani Mohamed Sghir. La cérémonie s'est poursuivie par la visite d'une exposition sur l'Ecole, organisée en collaboration avec l'Entreprise centrale de rénovation du matériel militaire (ECRMT) et l'UDR/Télécom (Unité de recherche et de développement). Depuis sa reconversion en établissement supérieur dépendant des ministères de la Défense nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l'Ecole supérieure des transmissions de Koléa a introduit le système LMD qui fait l'objet de trois années de formation après le passage des élèves à l'Académie interarmes de Cherchell pour une année. Elle forme également des officiers stagiaires et des élèves officiers de carrière. Le chahid Ramdhani Mohamed Sghir est né en 1932 dans une famille de paysans de Dellys, dans la wilaya de Boumerdès. Militant de la première heure de la cause nationale au sein du Parti du peuple algérien (PPA), le chahid s'engagea dans les rangs de l'ALN au lendemain du déclenchement de la lutte de libération nationale, le 1er novembre 1954. Il tomba au champ d'honneur en 1958 au cours d'un accrochage avec des unités de l'armée coloniale dans la localité de Mourabitoune, près de Bordj Menaiel.