L'ANR se prépare, d'ores et déjà, aux élections locales. C'est ce qu'a laissé entendre, hier, son SG, Belkacem Sahli, lors d'une conférence de presse animée à la maison de la presse Tahar-Djaout, à Alger. Il affirme, à ce sujet, que le conseil national du parti, réuni, le week-end dernier, à Sétif, a procédé à l'installation de la commission nationale préparatoire des élections locales. Pour la circonstance, un programme de précampagne est déjà arrêté et sera mis en œuvre à partir de la semaine prochaine. Il s'agit, explique la direction du parti, d'une stratégie basée sur des actions de proximité et autres rencontres régionales qui seront animées par le leader du parti. Le rendez-vous électoral à venir constituera, selon le conférencier, une autre étape du processus des réformes politiques, après celle du 10 mai 2012. M. Sahli retient trois principaux points attestant de la réussite des législatives : le taux de participation, la représentativité « appréciable » de la femme et le développement du discours politique tendant à l'édification de la démocratie. Il estime que « les quelques dépassements enregistrés ne discréditent pas la légitimité de l'opération ». Il reléve, à ce titre, le manque d'expérience des magistrats impliqués, pour la première fois, dans l'opération électorale. L'ANR considère sa participation aux élections du 10 mai de positive car « notre formation a connu une période de tension au plan organique à la veille du rendez-vous électoral, en sus des problèmes financiers ». A cet égard, il lance un appel aux autorités pour venir en aide aux partis en difficulté en leur garantissant « le minimum vital ».