Cinquante ans après l'indépendance, le réseau universitaire s'étend sur les 48 wilaya du pays, alors qu'en 1962, l'enseignement supérieur n'était assuré que dans une seule faculté, celle d'Alger. Après Tipasa, la dernière dans la liste est Illizi. Ce nouveau centre universitaire sera ouvert à la rentrée universitaire 2013/2014. Abdelhakim Djebrani, sous-directeur à la direction de développement et de prospective au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur, a fait part également à Horizons de la livraison de la première tranche de la ville universitaire Ali-Mendjeli de Constantine. Selon lui, cette structure est la première du genre au niveau national. « C'est une ville autonome dotée de toutes les structures d'accompagnement nécessaires ». A Alger, il y aura la réception de deux nouvelles facultés de droit à Saïd Hamdine et de médecine à Ziania à Ben Aknoun, de 10.000 places pédagogiques chacune. « Il s'agit de deux projets structurants de la ville d'Alger que se soit sur le plan architectural ou des capacités d'accueil », souligne M. Djebrani. Toujours en termes d'infrastructures, le secteur sera également renforcé par l'ouverture de deux nouvelles annexes dont la première à Aflou est attachée à l'université de Laghouat et la deuxième à Sougueur reliée à celle de Tiaret. En outre, la rentrée prochaine connaîtra le changement de statut de 8 centres qui seront promus au rang d'université. Il s'agit des universités de Bouira, Khemis Miliana, El Oued, Ghardaïa, Bourdj Bou-Arréridj, Khenchela, Souk Ahras et El Taref. Au programme, aussi, la création d'une école supérieure de biotechnologie à Constantine et deux écoles nationales polytechniques, une à Constantine et l'autre à Oran. A cela s'ajoute la restructuration des grandes universités. Après celle d'Alger qui a été scindée en trois universités, celle de Constantine se déclinera également en trois universités et celle de Sétif en deux. Pour ce qui est de l'encadrement, M. Djebrani a indiqué que le secteur compte, au niveau national, 44.450 enseignants dont plus de 12.000 de rang magistral entre professeurs et maîtres assistants de classe « A », ce qui représente 27% du corps enseignants.