Il s'agit de Larbi Bouraâda (décathlon) et Zahra Bouras (800 m), qui ont été contrôlés positifs à la stanozolol, une substance interdite. C'est ce qu'a a annoncé, hier, la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA), à travers un communiqué parvenu à notre rédaction. Les deux athlètes "ont été informés de manière directe et convoqués pour être auditionnés afin de présenter leurs explications", précise encore la FAA. D'ailleurs, l'instance continentale a été instruite par la Fédération internationale (IAAF) de retirer les deux athlètes des épreuves des championnats d'Afrique. La FAA a été informée que l'athlète Larbi Bouraâda, qui devait être le porte-drapeau de l'Algérie aux JO de Londres, a été contrôlé en compétition, le 15 juin 2012, au meeting de Ratingen (Allemagne), et que l'analyse a révélé la présence de la stanozolol. Pour rappel, Bouraâda avait, lors de cette compétition, amélioré le record d'Afrique de la discipline en le portant à 8.332 points. Quant à Zahra Bouras, elle a été contrôlée également en compétition à deux reprises, le 5 juin 2012 au meeting de Montreuil (France) et le 9 juin 2012 au meeting de Villeneuve d'Ascq, à Lille, deux rendez-vous où elle s'était également illustrée en remportant les épreuves du 800 m. Les contrôles ont été effectués par le laboratoire de Cologne (Allemagne) en ce qui concerne Bouraâda et le laboratoire de Châtenay-Malabry (France) pour Bouras, précise l'instance fédérale. Ainsi, les deux athlètes sont suspendus, en attendant la confirmation de dopage. Cela dit, ils peuvent, dans un délai imparti, demander, à leurs frais, une contre-expertise qui sera effectuée sur flacon B, précise également la FAA. Il est utile de rappeler que les deux athlètes sont dirigés par le même entraîneur, Amar Bouras qui n'est autre que le père de Zahra et l'ex-président de la FAA ADIEU LES JEUX OLYMPIQUES ! Conséquence directe de ces deux nouveaux cas de dopage : Bouraâda et Bouras encourent une suspension de deux ans de toute compétition comme le prévoit la réglementation et risquent de ce fait, d'être disqualifiés des prochains jeux Olympiques qui s'ouvrent dans un mois à Londres. C'est dire, combien cette affaire pourrait mettre entre parenthèses la carrière de ces deux athlètes prétendus être de haut niveau mais qui pourraient s'avérer en fait, n'être que des tricheurs. En tout cas, c'est l'athlétisme algérien qui va subir les contrecoups de cette affaire ; en ce sens qu'elle jette la suspicion sur les performances passées de nos athlètes. Ce n'est pas la première fois qu'un cas de dopage est enregistré dans la discipline, puisque l'athlète du 3000 m Saïdi Sief Ali avait été lui aussi contrôlé positif en 2001.