Photo : Fouad S. L'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) a organisé, hier, à l'occasion de la 43e Foire internationale d'Alger, une demi-journée d'étude relative aux «opportunités d'investissement contenues dans le programme quinquennal 2010-2014», comme nous l'a souligné le PDG, Mansouri Abdelkrim. Cette reflexion sera l'occasion de «dénicher» des offres qui pourraient intéresser les promoteurs, qu'ils soient nationaux ou étrangers. L'ANDI a enregistré le dépôt de 19.700 projets au niveau de ses agences l'exercice écoulé, mais pour l'année 2010, «il n'y a pas encore de chiffres précis», ce qui ne semble pas départir l'ANDI de sa sérénité puisque l'on note que pour «les trois premiers mois seulement, il y a eu tout de même 10 grands projets dans divers domaines», ce qui constitue une progression importante par rapport à 2009 où l'on n'a enregistré que «quatre projets», précise M. Mansouri. Le premier responsable de l'ANDI a réfuté ainsi l'idée que des grands projets aient été bloqués que ce soit à cause de la crise financière internationale ou des nouvelles conditions d'investissement en Algérie. Il est clair que beaucoup de projets sont «en cours de négociations et seront bientôt soumis au Conseil national des investissements (présidé par le Premier ministre) pour leur approbation», poursuit-il. Les groupes étrangers ont certes été touchés par la crise et sont tout à fait en droit de «recalculer leurs engagements» ce qui pourrait expliquer une baisse de certaines déclarations d'investissement, ce qui balaie l'argument du rétrécissement des conditions liées à l'investissement, suite notamment à la loi de finances complémentaire pour 2009. Pour rappel, les autorités sont en pourparlers avec des grands groupes internationaux, et ces négociations permettent à l'Algérie de faire valoir aux partenaires étrangers «le principe gagnant-gagnant et voir comment on peut les aider», explique le DG de l'ANDI. Pour l'ANDI, il ne fait pas de doute que les projets inscrits dans le programme quinquennal prochain d'un montant de 286 milliards de dollars «pourront susciter d'autres idées de projets». L'Algérie a besoin de développer grandement « ses projets d'infrastructures dans le transport, les ports, etc», conclut M. Mansouri.