Six projets d'investissements étrangers devront créer plus de 1.200 emplois après leur concrétisation. Ils ont été introduits conformément à la règle de 49/51 % qui accorde la majorité du capital à l'actionnariat national résident. Les pays concernés par ces projets de partenariat sont l'Espagne et la France avec 2 projets chacun et la Finlande et le Liban avec 1 projet pour chaque pays, a affirmé M. Abdelkrim Mansouri, directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi). Ils se déclineront dans la réalisation d'une cimenterie, d'une usine de production de mortier prêt à l'emploi et de colle, d'une usine de transformation industrielle du papier et la création d'une entreprise de pose de canalisations à grande distance. Il s'agit également de la création d'une entreprise d'études et de réalisation d'ouvrages électriques et gaz et enfin d'une usine de fabrication de machines agricoles. L'annonce du DG de l'ANDI, traduit un regain d'intérêt pour le marché Algérien. Trois sociétés à capitaux mixtes ont été créées, dimanche à Alger, dans le cadre de la mise en œuvre des protocoles d'accords algéro-émirati-allemand pour le développement de l'industrie mécanique nationale, Il s'agit de la Société algérienne de production de poids lourds de marque Mercedes-Benz/SPA Rouiba, de la Société algérienne pour la fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz/SPA/Tiaret et d'une autre Société algérienne de fabrication de moteurs de marque allemande (Mercedes-Benz, Deutz et MTU) SPA/Oued Hamimime (Constantine). Le ministre qatari de l'Economie et des Finances avait affirmé la semaine dernière à Alger que son pays prévoyait de réaliser "plusieurs projets" d'investissement en Algérie notamment dans la construction automobile. Le projet en question sera réalisé dans le cadre d'un partenariat entre l'Algérie, le Qatar et Volkswagen. Le montage d'une usine de sidérurgie à Bellara qui permettra la création de quelque 2.000 emplois directs. L'Algérie poursuit ainsi la mise en œuvre de politiques économiques globales et sectorielles. Selon de récentes déclarations du premier ministre, le taux de croissance hors-hydrocarbures a atteint une moyenne de 6,6 % sur la période 2008-2011. Les trois programmes successifs d'investissements publics depuis 2001 ont induit des effets sur des secteurs comme l'agriculture, le bâtiment, les infrastructures qui intéressent des entreprises et consortiums de divers horizons. Depuis 2008, plus de 197.000 micro-entreprises ont été mises sur pied avec un financement “fortement" bonifié d'un montant avoisinant les cinq milliards de dollars.