Pas moins de trente et un candidats vont se donner la réplique du 4 au 10 août prochain au théâtre de plein air Fadela-D'Ziria de l'Institut national supérieur de musique (INSM) qui abrite en la circonstance, la 7e édition du Festival national chaâbi. « La cérémonie d'ouverture est dédiée au Cinquantenaire d'indépendance, c'est pourquoi tous les candidats seront debout pour interpréter la chanson totem de l'Hadj M'hamed El Anka « El Hamdou lilah, Ma bkach istiâmar fi bladna », une fierté pour l'Algérie. Place, ensuite, au concours de cinq candidats de Mostaganem (Touati Fateh et Maâmar Belahcène), de Ténès (Allel Houria), d'Ain Defla (Sayah Sid-Ahmed) et d'Alger (Mazari Zoheir). La soirée sera clôturée par l'invité de marque qu'est Cheikh Kamel Bourdib d'Alger. En outre, chaque jour seront organisées deux conférences qui s'articuleront autour de la chanson chaâbie, une autre sur Sidi Lakhdar Benkhelouf auquel cette édition rend un vibrant hommage, et, enfin, des lectures poétiques sur le patrimoine de Sidi Lakhdar Benkhelouf. « A la clôture du festival, les candidats seront suffisamment imprégnés du savoir que véhicula Sidi Lakhdar Benkhelouf », a expliqué le conférencier. Quant au choix porté sur le théâtre du plein air Fadila-D'Ziria, le musicologue a expliqué que c'est pour se rapprocher du public, tout en rappelant que le TNA est en phase de rénovation. Par ailleurs, le conférencier a révélé que la 8e édition de ce festival connaîtra des changements dans son organisation.