Un communiqué du ministère de l'Intérieur a indiqué qu'une délégation des agents de la Garde communale a été reçue hier en son siège. Au cours de cette rencontre, il a été procédé à l'examen des points qui continuent à alimenter la grogne de cette catégorie qui s'estime lésée, notamment, en matière de salaires et de retraites. Après deux tentatives de marche sur Alger ces dernières semaines, le ministère estime « qu'il a satisfait à l'ensemble des engagements pris avec les représentants, mais des raisons d'ordre juridique empêchent de prendre en charge certaines doléances ». La rencontre a été saisie par les quatre membres représentant les gardes communaux pour poser à nouveau le problème des heures supplémentaires travaillées, qui devraient être indemnisées ainsi que la révision de la grille de classification des agents. L'entrevue, à ce sujet, a été fructueuse. Concernant le premier point, le communiqué affirme « qu'il sera procédé à l'examen de la faisabilité d'une revalorisation de la prime de risque et d'astreinte qui se répercutera positivement sur les salaires et les retraites ». C'est en concertation avec les institutions concernéés, telles que la CNAS et les délégations de la garde communale au niveau des wilayas que sera, par ailleurs, étudiée la « possibilité du cumul de la retraite proportionnelle exceptionnelle avec une autre rémunération ». La même procédure sera suivie pour « la mise en œuvre de la nouvelle réglementation régissant le régime exceptionnel des pensions d'invalidité ». Le ministre a, de nouveau, évoqué des engagements qui seront appliqués. Il s'agit d'assurer des rémunérations au moins égales à celles qu'ils percevaient, aux agents redéployés vers des administrations publiques. D'autre part, le ministère réitère « l'engagement à faciliter l'accès aux aides à l'habitat rural pour ceux qui remplissent les conditions réglementaires ». La même disponibilité est affichée envers les veuves d'agents qui n'ont pas perçu leurs droits. A nouveau, le ministère réitère sa disponibilité à examiner les derniers points en suspens en conformité avec les lois de la République. Des rencontres périodiques se tiendront, assure le communiqué, pour « suivre l'état d‘avancement des mesures convenues ». Le ministère conclura en rappelant sa reconnaissance « pour l'ampleur des sacrifices consentis par cette catégorie dans la lutte contre le terrorisme ».