« Après sa qualification aux quarts de finale dans la catégorie des -56 kg face à W. Encarnacion de la République dominicaine, Ouadahi est bien parti pour décrocher une médaille. Le fait qu'il soit arrivé à ce stade de la compétition est déjà une performance » a-t-il déclaré dans un entretien téléphonique. Pour rappel, Ouadahi affrontera, aujourd'hui, en quarts, le Japonais Satoshi Shimizu. Ce dernier avait battu l'Azerbaïdjanais, Magomed Abdulhamidov, (22-17). Concernant les boxeurs algériens éliminés, l'ancien sélectionneur national n'a pas caché sa déception par rapport à Abdelkader Chadi. Ce dernier pouvait largement prétendre à mieux dans ces JO. « Son rival turc F Keles était à sa portée. De son côté, Chouaib Bouloudinet n'a pas su prendre à revers son concurrent argentin. Globalement, les résultats obtenus jusque-là sont moyens » indique-t-il. A propos de la stratégie adoptée par nos pugilistes, le spécialiste en la matière dira : « J'ai vu plusieurs combats. Malheureusement, nos athlètes prennent toujours un round d'observation au lieu d'attaquer d'entrée. Aux JO, c'est du très haut niveau. Chaque faute se paye cash. Les hésitations n'ont pas lieu d' être. Il faut aller directement vers le rival et tenter de marquer le maximum de points. On doit boxer sur le même rythme durant les 3 rounds » explique-t-il. Evaluant le niveau de nos pugilistes, Bejaoui a souligné qu'ils ont été meilleurs par rapport aux autres représentants de l'Afrique. « 80 % des boxeurs africains ont été éliminés dès le 1er tour. De ce fait, le continent africain n'a pas été à la hauteur, comparativement à l'Europe ou à l'Amérique latine ». Dans le même cadre, le technicien affirme que le changement de politique est le seul moyen pour élever le niveau de la boxe algérienne. « Même si on arrive à sortir des champions d'Afrique, il sera toujours très dur de tenir le coup face à des Européens, des Cubains ou même des Asiatiques. Il faut penser à les engager dans les tournois internationaux. Durant ces challenges, il y aura les meilleurs du monde et dans toutes les catégories » juge-t-il. Et de renchérir : « Le fait de se frotter à de tels puncheurs sera bénéfique pour le boxeur, tant techniquement que physiquement ». Adel K. Aggoune, collectionneur L'entraîneur de l'équipe d'Algérie de boxe, Azzedine Aggoune, est un mordu de pin's. Il collectionne une centaine de pièces de différentes formes. Au village olympique comme sur les sites sportifs, il ne rate pas l'occasion pour échanger ses pin's avec les athlètes et officiels des pays participants aux Jeux Olympiques 2012. Il affiche déjà un collier plein de « métaux précieux » aux couleurs des pays participants, en attendant, bien sûr, une éventuelle médaille olympique à la fin des jeux de Londres.